Adoption de l'intelligence artificielle : les entreprises du Québec ne savent pas par où commencer selon le CPQ
MONTRÉAL, le 9 déc. 2024 /CNW/ - Dans le cadre de son Forum sur l'intelligence artificielle, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) dévoile aujourd'hui une étude sur l'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur les entreprises du Québec et du Canada. Tirant profit d'expériences d'entreprises dans des secteurs variés, le CPQ se penche à la fois sur les facteurs freinant l'adoption de nouvelles technologies et quelques exemples concrets.
L'un des constats de l'étude menée en collaboration avec Google est qu'en 2023, la raison principale faisant obstacle à l'adoption de l'IA dans les entreprises québécoises est le manque d'identification des besoins opérationnels auxquels l'IA répondrait (73 % des répondants).
« Les données démontrent qu'une portion importante d'entreprises est encore dans une phase exploratoire et utilise l'IA à tâtons. Au Québec, on est encore à la base alors que les autres provinces canadiennes sont davantage en mesure d'identifier leurs besoins et leurs objectifs d'affaires », déclare M. Daye Diallo, vice-président Politiques de main-d'œuvre et intelligence économique du CPQ.
Voici d'autres faits saillants de l'étude :
- En 2023, 34 % des entreprises québécoises ayant adopté l'IA n'étaient pas au courant des types d'usage spécifique qu'elles en font.
- En 2022, le manque de personnel qualifié (75 %) et le manque de temps (75 %) figurent parmi les freins principaux à l'implantation des technologies numériques chez les entreprises québécoises. Ces chiffres sont restés presque inchangés depuis 2019, démontrant une tendance de fond tenace.
- Pourtant, en 2023, les entreprises manufacturières du Québec étaient pleinement conscientes des bénéfices apportés par les technologies numériques tels que l'augmentation de la productivité (83 %) et la réduction des tâches à faible valeur ajoutée (79 %).
- Présentement, les entreprises qui utilisent l'IA le font, de façon marquée, en marketing et en ventes (36 %) ainsi que dans les processus de production (17 %).
« Plusieurs exemples d'entreprises détaillées dans l'étude comme la STM, Beneva, Métro et le Port de Montréal prouvent que les applications concrètes de l'IA ont apporté des retours sur investissement. C'est encourageant sachant que nous accusons toujours un retard en matière de productivité. Il ne faut pas s'arrêter là et en ce sens, on espère que cela fera des petits », déclare Mme Norma Kozhaya, vice-présidente à la recherche et économiste en chef du CPQ.
« L'IA offre un potentiel immense pour propulser la productivité et la croissance des petites et grandes entreprises québécoises. Chez Google, nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires pour les soutenir dans leur adoption de cette technologie, et nous assurer que leur entreprise soit prête pour le monde de demain », ajoute M. Marc Boyer, directeur de la division infonuagique de Google pour l'Est et l'Ouest du Canada.
L'étude produite par Aviseo est disponible sur le site Web.
À propos du CPQ :
Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic. www.cpq.qc.ca
SOURCE Conseil du patronat du Québec
Source : Victoria Drolet, Conseillère principale aux affaires publiques et gouvernementales, Conseil du patronat du Québec, [email protected], Cell. : 514-708-6741; Simon Langlois, Gestionnaire aux communications, Google Canada, [email protected], Cell.: (438) 870-0327
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