Adoption du projet de loi 72 - Un cadeau plus que bienvenu pour les restaurateurs, se réjouit Alexandre Leduc
QUÉBEC, le 11 déc. 2020 /CNW Telbec/ - Le député solidaire d'Hochelaga-Maisonneuve, Alexandre Leduc, se réjouit que les parlementaires aient répondu à son appel et adopté le projet de loi 72 avant la pause parlementaire afin de donner une bouffée d'air plus que bienvenue aux restaurateurs du Québec à l'approche du temps des fêtes.
Grâce au projet de loi adopté cet après-midi, les restaurants et les microbrasseries détenant un permis de restauration pourront désormais faire livrer par un tiers des boissons alcooliques accompagnées d'un repas. En dehors des zones rouges, ils pourront également servir de l'alcool dans leurs établissements sans que les consommateurs ne doivent commander de repas.
« L'adoption rapide du projet de loi 72 était plus que nécessaire pour donner une bouffée d'air aux restaurateurs et leur permettre de passer à travers le temps des fêtes. Je suis soulagé que mon appel à adopter le projet de loi 72 avant les fêtes ait été entendu par mes collègues. Il y a encore beaucoup à faire pour aider les restaurants à passer à travers la crise, mais l'adoption de ces mesures est un message d'espoir en attendant qu'on dépoussière en profondeur la réglementation en vigueur », affirme Alexandre Leduc.
Le député solidaire se réjouit également qu'un amendement au projet de loi permettra désormais aux microbrasseurs détenteurs d'un permis artisanal de vendre leurs produits dans les commerces de détail, une demande martelée par Québec solidaire à plusieurs reprises depuis le printemps dernier.
Les bars laissés à eux-mêmes
Pour le député d'Hochelaga-Maisonneuve, la loi adoptée cet après-midi est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup reste encore à faire pour assurer l'équité entre tous les acteurs de l'industrie.
« Les bars et les microdistilleries sont les grands perdants dans le projet de loi 72 : ils en arrachent autant que les restaurants, mais ils n'auront droit à aucun assouplissement pour passer à travers le temps des fêtes. Des réformettes aux quatre ans, c'est bien, mais il faut aller plus loin que des mesures à la pièce. La prochaine étape, c'est de s'attaquer au fond du problème et de réformer la réglementation archaïque qui encadre la vente et la distribution d'alcool au Québec », conclut Alexandre Leduc.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Sandrine Bourque, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 560-0361 ou [email protected]
Partager cet article