Adoption du projet de loi no 115 sous le bâillon - « Un recul pour l'avenir
du français comme langue officielle d'enseignement au Québec » -Josée
Bouchard
QUÉBEC, le 19 oct. /CNW Telbec/ - La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) déplore que le gouvernement ait eu recours au bâillon pour faire adopter le projet de loi no 115.
« Après des semaines de consultations, durant lesquelles la vaste majorité des intervenants ont manifesté leur désaccord avec le projet de loi, le gouvernement revient à la case départ en ne tenant absolument pas compte des commentaires qu'il a reçus. C'est très décevant », a affirmé la présidente de la FCSQ, Josée Bouchard.
Rappelons qu'à l'instar de nombreuses autres organisations et du Conseil supérieur de la langue française, la FCSQ demandait au gouvernement d'assujettir les écoles privées non subventionnées à la Charte de la langue française. Compte tenu du jugement de la Cour suprême invalidant la loi 104, la Fédération considère qu'il s'agit du seul moyen pouvant garantir la disparition des écoles passerelles. « Nous sommes très sceptiques face aux déclarations de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine qui affirme que ce projet de loi met un terme à l'existence des écoles passerelles », a déclaré Josée Bouchard.
« À notre avis, le projet de loi, dans sa forme actuelle, permet toujours le contournement de la Charte, privant ainsi le réseau public francophone de milliers d'élèves. Cette situation nous préoccupe énormément pour l'avenir du français comme langue officielle d'enseignement au Québec », a ajouté Mme Bouchard.
La FCSQ a donc l'intention de demeurer très vigilante quant à l'application de cette loi afin qu'elle ne mette pas en péril les acquis et le consensus de la société québécoise sur la primauté du fait français au Québec.
Renseignements:
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Caroline Lemieux Attachée de presse Fédération des commissions scolaires du Québec Tél. : 418 651-3220 Cell. : 418 570-9716 [email protected]a |
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