AFELC - Concernant la situation et les événements du 8 avril à l'UQAM
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Association facultaire étudiante de langues et communication de l'UQAM (AFELC)09 avr, 2015, 17:52 ET
MONTRÉAL, le 9 avril 2015 /CNW Telbec/ - Au cours de la journée, une vingtaine d'étudiant-es ont été arrêtés par une escouade de police appelée par l'UQAM alors qu'ils tentaient de faire respecter les mandats de grèves dûment adoptés lors d'une assemblée générale. Il s'en est suivi un rassemblement de soutien à l'intérieur du pavillon J-A de Sève ou les étudiant-es, professeur-es et autres ont pu discuter de la réaction face à cette répression. Des professeur-es ont même tenté de négocier en vain avec le recteur Robert Proulx. Il y a eu quelques manifestations à l'intérieur des murs de l'UQAM et une occupation du pavillon en soutien aux arrêtés et en opposition à la répression politique à l'UQAM.
Dans les événements qui ont suivi, le café étudiant de l'AFELC a été saccagé. Nous ne détenons pas, à l'heure actuelle, tous les détails puisque nous n'avons pas encore accès aux lieux. Nous condamnons évidemment ces actes isolés de vandalisme qui ont un impact direct sur nos membres, mais nous en imputons la totale responsabilité à l'administration de l'UQAM qui a créé ce climat de conflit et d'opposition constante ayant culminé hier soir.
Toute cette situation aurait pu être évitée si l'UQAM respectait la démocratie étudiante. Or son discours sur le respect de la démocratie étudiante se contredit lorsqu'elle demande une injonction limitant son application historiquement pacifique à l'UQAM. Elle crée un climat d'opposition et d'escalade de la violence due à la répression internes. Mais c'est surtout avec les menaces d'expulsions allant contre le processus disciplinaire habituel, et étant de construites de façon évidente pour des motifs politiques, qu'une grande partie de la communauté uqamienne a perdu toute confiance en son intégrité et bonne foi. De ces faits, l'AFELC:
EXIGE la fin de la répression politique à l'UQAM, et donc la fin du fichage, des convocations devant le comité de discipline, de la judiciarisation des étudiant-es en lien avec les mandats de l'AFELC, de l'embauche d'agent-es de sécurité additionnelle-les, et de l'acceptation de la présence d'agent-es du SPVM dans les murs de l'université;
DEMANDE la démission du Vice-Recteur à la vie étudiante, Marc Turgeon;
EXIGE que le comité exécutif de l'université retire toute convocation disciplinaire visant à expulser des étudiants-es;
L'UQAM est une institution de savoir, de bouillonnement d'idée et de débat qui la caractérise et dont elle est tributaire. Depuis sa création et pour notre avenir commun, nous considérons que la répression politique y est totalement inacceptable et crée un climat insoutenable pour tout intervenant de l'université. Nous considérons le recteur Robert Proulx, le vice-recteur Marc Turgeon et tout intervenant du processus décisionnel ayant caractérisé les dernières semaines comme responsables des présents débordements de l'UQAM. Nous exigeons un changement d'attitude de l'administration de l'UQAM.
SOURCE Association facultaire étudiante de langues et communication de l'UQAM (AFELC)
Ugo Horel, 514-699-9933
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