Agression pour faire taire M. Chapuis: "Ça suffit! C'est assez! Une enquête
publique s'impose." - Louise Harel
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle12 mai, 2010, 11:00 ET
MONTRÉAL, le 12 mai /CNW Telbec/ - "La réponse la plus convaincante à l'agression dont a été victime monsieur Chapuis, actuel directeur de l'aménagement urbain et du patrimoine à l'arrondissement d'Outremont, est d'offrir la protection d'une enquête publique, médiatisée, qui expose au grand jour les diverses sources d'allégations de corruption", a déclaré la chef de l'Opposition officielle à la Ville de Montréal, Louise Harel, accompagnée de Paul-André Tétreault, président de l'exécutif de Vision Montréal à Outremont.
"Une telle agression a aussi pour objectif de faire taire et d'intimider d'éventuels informateurs alors que la lumière crue d'une enquête publique menace les coupables", a indiqué ce dernier. "Dans le contexte où arrestations, accusations, allégations et agressions constituent l'actualité politique montréalaise, il y a lieu de continuer à réclamer, haut et fort, une telle enquête publique", a enchaîné Mme Harel.
À défaut, le doute subsistera et minera la confiance de la population à l'égard de la classe politique" a affirmé Louise Harel, appelant le conseil de ville, lundi prochain, à envoyer un message clair à Québec, en exigeant de façon unanime la tenue d'une telle commission d'enquête publique.
"Cette fois-ci, la motion inscrite à l'ordre du jour du conseil de ville du 17 mai par l'Opposition officielle doit être adoptée à l'unanimité par les élus", a indiqué Mme Harel. "Faire marche arrière sous prétexte que cela a été dit dans le passé irait à l'encontre de la volonté de la population qui, devant les faits troublants qui se multiplient, réitère son désir d'une telle enquête."
Signature d'un registre
D'ailleurs, Louise Harel entend proposer à l'administration Tremblay l'ouverture de registres à l'hôtel de ville et dans les bureaux d'Accès Montréal à travers la ville pour permettre aux citoyens et citoyennes d'exprimer leur volonté d'obtenir une telle commission d'enquête publique.
"Il ne suffit pas aux élus d'exprimer du bout des lèvres leur aval à la tenue d'une telle commission", a-t-elle déclaré. "La population attend aussi l'occasion démocratique d'exprimer la volonté populaire en faveur d'une telle commission publique."
Un commissaire à l'éthique toujours inexistant
À l'instauration d'une commission d'enquête publique doit s'ajouter la mise en place d'un commissaire à l'éthique avec des pouvoirs d'enquête et de sanction. "Alors que le maire Tremblay s'engageait à aller de l'avant avec la création d'un tel poste si Québec n'y procédait pas en 2009, rien n'est encore mis en place pour assurer l'application des codes d'éthique destinés aux élus, aux employés et aux fournisseurs", a déploré la chef de l'Opposition officielle.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, Bureau: (514) 872-2934, Cell.: (514) 247-0446
Partager cet article