Agressions sexuelles et décrochage scolaire : le ministre Roberge accepte de commander une étude
QUÉBEC, le 18 août 2020 /CNW Telbec/ - À la suite d'un été teinté par les dénonciations de violences à caractère sexuel, la responsable solidaire en matière d'Éducation, Christine Labrie, a obtenu l'engagement du ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, de commander une étude sur l'impact des violences sexuelles sur le décrochage scolaire.
Dans le cadre de l'étude des crédits budgétaires 2020-2021, le ministre Roberge a reconnu que le fait de subir des violences sexuelles pouvait mener au décrochage, mais a admis que son ministère ne disposait pas de données pour agir. « J'espère que l'étude que le ministre s'est engagé à commander permettra au réseau de l'éducation de mieux intervenir auprès des élèves victimes de violences sexuelles, et le plus tôt possible, pour faciliter leur cheminement et prévenir le décrochage. »
Selon Christine Labrie, l'école doit jouer un rôle plus important en matière de prévention et d'intervention face aux violences sexuelles. « Non seulement nos écoles doivent offrir un milieu exempt de violences sexuelles, mais elles ont aussi un rôle de prévention à jouer en abordant en profondeur la notion de consentement et les relations saines, et en permettant aux jeunes victimes d'être prises en charge rapidement. Selon l'INSPQ, 16% des Québécois ont vécu une agression sexuelle avec contact avant 18 ans. On parle donc de jeunes qui sont dans le réseau d'éducation au moment où ça se produit dans leur vie. L'école doit être là pour les soutenir, mais en ce moment il y a des enseignants qui me disent qu'ils ont peur d'aborder le sujet en classe parce qu'ils savent que leur école n'a pas les ressources pour intervenir adéquatement en cas de dévoilement. On a le devoir de faire mieux. »
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Simone Lirette, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 994-5095 ou [email protected]
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