Aide aux producteurs de vins québécois - La CAQ soutient les vignobles et souhaite en mettre plus dans leurs poches
QUÉBEC, le 13 janv. 2016 /CNW Telbec/ - La décision du gouvernement Couillard de sabrer une importante subvention accordée à des vignobles en décembre, loin des projecteurs et des caméras, risque ni plus ni moins de signer leur arrêt de mort, a vivement critiqué François Bonnardel, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques et député de Granby.
Depuis 2013, grâce notamment au Programme de commercialisation et de mise en valeur des vins québécois de la Société des alcools du Québec (SAQ), plusieurs producteurs de vins québécois se partageaient annuellement 300 000 $, peu importe le nombre de bouteilles vendues. Sans aucune consultation, les libéraux ont abaissé ce plafond de ristournes à 100 000 $. « La parole d'un ministre, dans mon livre, ce n'est pas rien. C'est simple : un contrat est un contrat. En rompant leur engagement, Pierre Paradis et Carlos Leitão laissent carrément tomber les vignerons québécois. Le gouvernement se doit de payer ce qu'il doit à ces producteurs et mettre immédiatement un terme à ce préjudice grave », a déclaré M. Bonnardel.
Majoration de la SAQ trop élevée
Le député de la CAQ se dit prêt à travailler main dans la main avec le ministre des Finances pour réparer le tort causé par son gouvernement. D'ailleurs, il met sur la table une proposition concrète et sensée : celle d'abaisser la majoration imposée par la SAQ sur les vins achetés, à plus de 130 % actuellement, à 70 %, comme ce qui se fait ailleurs au Canada. Pour François Bonnardel, il est primordial que cette majoration ne soit plus si imposante.
« Ultimement, ce qu'on souhaite, c'est qu'il y ait plus de vins du terroir québécois à la SAQ. Mais pour ça, il faut inciter nos producteurs à produire, à vendre. Il faut que les vignobles aient plus d'argent directement dans leurs poches, sans devoir quêter chaque année des fonds auprès de l'État. Dans les autres provinces canadiennes, la majoration varie entre 60 et 70 %. D'ailleurs, en Ontario, les taxes sur les vins ontariens sont 10 % moins élevées! Pour que nos producteurs puissent véritablement sortir la tête de l'eau et bâtir des plans d'affaires à long terme, il faut casser cette barrière et rendre la vente de tout vin au Québec plus abordable pour eux », a expliqué François Bonnardel, en ajoutant être très rassuré des derniers chiffres véhiculés par la SAQ, comme quoi en 2014-2015, 2 millions de bouteilles de vin québécois ont été vendues, soit une augmentation de 80 % par rapport à l'année précédente.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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