Aide financière fédérale pour améliorer la sécurité économique des femmes au Nouveau-Brunswick English
Un projet qui aidera les femmes quittant une situation de violence conjugale
CAMPBELLTON, NB, le 23 août 2018 /CNW/ - Le gouvernement travaille d'arrache-pied pour promouvoir l'égalité entre les sexes et comprend l'importance d'offrir plus de possibilités aux femmes dans toutes les sphères de la vie au Canada pour renforcer leur autonomie. Par nos investissements dans des projets qui améliorent la sécurité économique des femmes, nous contribuons à créer des conditions propices à leur réussite, de même qu'à celle de leur famille et de leur collectivité.
Au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, René Arseneault, député de Madawaska-Restigouche, a annoncé aujourd'hui un financement du gouvernement du Canada à un projet qui contribuera à la sécurité économique des femmes au Nouveau-Brunswick.
CBDC Restigouche recevra 308 724 $ pour la réalisation du projet Accroître le leadership et les investissements du secteur privé dans la cause des femmes victimes de violence. Ce projet de 36 mois améliorera la sécurité économique des femmes ayant été victimes de violence conjugale en leur offrant des possibilités d'emploi à long terme. Pour ce faire, les responsables du projet mobiliseront les principales parties prenantes pour mettre au point un plan d'action visant à éliminer les obstacles qui se dressent devant les femmes fuyant la violence. Au nombre des activités du projet, signalons : une évaluation des besoins pour mesurer l'ampleur du problème et la création d'un plan d'action pour élaborer de nouvelles politiques et procédures pour les femmes qui fuient la violence, y compris des options d'hébergement. Le projet comprendra la mise à l'essai de telles options parallèlement à des expériences de travail, et l'évaluation des mesures.
L'insécurité économique continue de toucher un nombre disproportionné de femmes. En 2015, au Canada, les Canadiennes ont gagné seulement 87 cents pour chaque dollar gagné par les Canadiens. Elles étaient en outre beaucoup plus susceptibles d'occuper un emploi à temps partiel (les femmes représentent 76 % de la main-d'œuvre à temps partiel), et 25 % d'entre elles affirmaient travailler à temps partiel en raison de leurs responsabilités parentales.
En octobre 2017, Condition féminine Canada a invité des organismes à proposer des projets pour promouvoir la sécurité économique des femmes au Canada en tâchant de remédier à certaines des causes fondamentales de l'inégalité, dont, notamment, des obstacles comme l'accès aux services de garde d'enfants, les salaires inégaux et l'écart salarial entre les femmes et les hommes. À la suite de l'appel de propositions intitulé Promouvoir la sécurité économique des femmes, une trentaine de projets ont été approuvés et recevront un financement totalisant 10 millions de dollars. Les projets approuvés dureront trois ans. Ce financement s'inscrit dans nos efforts continus pour renforcer l'autonomie économique des femmes et faire avancer l'égalité entre les sexes au Canada.
Citations
« Notre gouvernement sait que nos investissements dans les femmes profitent à toute la population puisqu'ils renforcent l'ensemble de l'économie. D'où l'importance de ces projets, qui créeront des conditions propices à l'épanouissement professionnel et personnel des femmes. En finançant des organismes comme Restigouche CBDC, qui prodiguent une aide essentielle aux femmes victimes de violence, nous faisons en sorte que l'ensemble des Canadiennes et Canadiens aient une chance réelle et équitable de réussir, indépendamment de leur sexe et de leur identité de genre. »
L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre de la Condition féminine
« Je suis très heureux d'annoncer que le gouvernement fédéral financera cet excellent projet, qui offrira de l'aide, de l'espoir et des emplois à des femmes aux prises avec la violence conjugale. Dans ce pays, tout le monde a le droit de vivre sans le spectre de la violence et je suis certain que ce projet aidera bien des femmes à s'en affranchir. »
René Arseneault
Député de Madawaska-Restigouche
« Nous accueillons avec joie le financement du gouvernement du Canada pour nous aider à réaliser ce projet qui vise à améliorer la vie de nombreuses femmes au Restigouche en cernant et en prenant compte de nombreux obstacles qui réduisent la sécurité économique des femmes victimes de violence familiale. Nous, en collaboration avec nos partenaires au sein de la communauté, tenterons de surmonter certains de ces obstacles au moyen d'activités telles que la sensibilisation des employeurs et l'identification d'options pour aider les femmes à trouver un emploi alors qu'elles tentent de s'affranchir de leur situation économique précaire qui mène parfois à la violence. »
M. Michel Guitard, Directeur général
CBDC Restigouche
Les faits en bref
- Recherche économique RBC estime que la participation d'un plus grand nombre de femmes au marché du travail se traduirait par une hausse du PIB pouvant atteindre 4 % au Canada.
- Le McKinsey Global Institute estime que l'adoption de mesures pour faire progresser l'égalité des sexes, notamment pour augmenter la participation des femmes au marché du travail et leur assurer une meilleure représentation dans le secteur des technologies, renforcerait l'économie du Canada, qui pourrait y gagner 150 milliards de dollars d'ici 2026.
- Les projets sont financés dans le cadre de l'appel de propositions intitulé Promouvoir la sécurité économique des femmes, qui a été annoncé en octobre 2017.
- La sécurité économique comprend la sécurité sociale de base, c'est-à-dire la satisfaction des besoins de base comme la santé, l'éducation et le logement.
- Plus de 30 projets recevront un financement totalisant près de 10 millions de dollars dans le cadre de cet appel de propositions.
- Les projets financés visent à éliminer les obstacles institutionnels à la sécurité économique des femmes, y compris l'accès aux services de garde, les iniquités salariales et l'écart salarial entre les femmes et les hommes.
- Le Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada verse du financement à des organismes admissibles pour leur permettre de réaliser des projets cherchant à aplanir des obstacles systémiques à l'égalité au Canada.
Liens connexes
- Corporations au bénéfice du développement communautaire
- Promouvoir la sécurité économique des femmes
- Guide de demande de l'appel de propositions
- Critères généraux d'admissibilité du Programme de promotion de la femme
- Lignes directrices sur les dépenses admissibles
- Condition féminine Canada, Programme de promotion de la femme
Document d'information
Condition féminine Canada - Programme de promotion de la femme
Condition féminine Canada fait progresser l'égalité entre les sexes au Canada de plusieurs façons, notamment au moyen de son Programme de promotion de la femme, qui finance les projets d'organismes admissibles. Les projets sont sélectionnés au moyen d'appels de propositions portant sur des thèmes précis ou parmi l'arrivage continu de propositions, reçues en tout temps par le Programme.
Le Programme de promotion de la femme finance des projets d'une durée qui peut aller jusqu'à cinq ans et qui ciblent les obstacles systémiques à l'égalité des femmes dans trois domaines prioritaires, à savoir : l'élimination de la violence faite aux femmes, l'amélioration de la sécurité économique des femmes et des filles, et favoriser l'accès des femmes et des filles aux postes de décision et de responsabilité.
Appels de propositions - Promouvoir la sécurité économique des femmes et Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones
Le 2 octobre 2017, l'honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a lancé deux appels de propositions. Le premier appel, intitulé Promouvoir la sécurité économique des femmes, invitait les organismes à présenter une demande de financement pour des projets favorisant la sécurité économique des femmes tout en contribuant à l'avancement de l'égalité entre les sexes au Canada. À l'issue de cet appel de propositions, plus de 30 projets recevront la somme totale de 10 millions de dollars.
Cet appel de proposition comprenait deux thèmes. Le premier, Aplanir les obstacles systémiques grâce au partenariat, finance des projets visant à éliminer les obstacles majeurs à la sécurité économique des femmes, entre autres, l'accès aux services de garde, l'écart salarial entre les femmes et les hommes et les iniquités salariales.
Le second thème, Mobiliser le secteur privé et augmenter ses investissements dans la cause des femmes, invite les organismes à établir des partenariats avec le secteur privé pour trouver des solutions novatrices qui aideront à promouvoir la sécurité économique des femmes.
Le second appel de propositions, Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones, invitait les organismes à encourager la collaboration entre les parties prenantes - femmes, organismes et communautés autochtones et le secteur privé - pour favoriser la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones au Canada. En vertu de cet appel de propositions, 14 projets répartis un peu partout au pays se partageront plus de 4,3 millions de dollars.
Projets financés
CBDC Restigouche est un organisme sans but lucratif offrant des services financiers et techniques d'aide à la création, à la croissance et à la modernisation de petites entreprises. Elle offre des conseils, de la formation, ainsi que des prêts, des garanties de prêt et du financement par capitaux propres à des entreprises existantes ou sur le point d'être créées.
Description du projet
CBDC Restigouche recevra 308 724 $ pour la réalisation du projet Accroître le leadership et les investissements du secteur privé dans la cause des femmes victimes de violence. Ce projet de 36 mois améliorera la sécurité économique des femmes victimes de violence conjugale en leur offrant des possibilités d'emploi à long terme. Pour ce faire, les responsables du projet mobiliseront les principales parties prenantes afin d'élaborer un plan d'action visant à éliminer les obstacles qui se dressent devant les femmes fuyant la violence. Au nombre des activités du projet, signalons l'évaluation des besoins pour mesurer l'ampleur du problème et la création d'un plan d'action pour élaborer de nouvelles politiques et procédures pour les femmes qui fuient la violence, y compris des options d'hébergement. Le projet comprendra la mise à l'essai de telles options parallèlement à des expériences de travail, et l'évaluation des mesures.
Statistiques - Sécurité économique des femmes
- En 2017, sur une base horaire, les travailleuses néo-brunswickoises ont gagné en moyenne 0,93 $ pour chaque dollar gagné par les travailleurs néo-brunswickois.
- En 2015, 82 % des femmes de 25 à 54 ans (six millions) ont participé au marché du travail.
- En 2015, les femmes représentaient 47,2 % de la population active, comparativement à 45,7 % en 1999 et à 37,1 % en 1976.
- En 2015, le taux d'emploi des femmes à l'échelle du Canada était de 77,5 %, comparativement à 85,3 % pour les hommes.
- Les femmes travaillent en moyenne 5,6 heures de moins par semaine que les hommes (35,5 heures/semaine, comparativement à 41,1 heures/semaine).
- À l'heure actuelle, 19 % des femmes qui occupent un emploi travaillent à temps partiel (comparativement à 5,5 % chez les hommes).
- En moyenne, la valeur nette du patrimoine des mères seules n'équivaut même pas à la moitié de celui des pères seuls, s'établissant à 240 000 $ contre 540 000 $. Comparativement, les femmes et les hommes célibataires sans enfants ont une valeur moyenne qui est très similaire, de 250 000 $ et de 230 000 $ respectivement.
- Les mères seules avaient le plus faible revenu rajusté moyen (25 300 $), suivaient les personnes seules (33 700 $). Le revenu rajusté moyen des pères seuls et celui des hommes seuls étaient semblables (approximativement 40 300 $). Soulignons que le revenu rajusté moyen des mères seules était de 15 000 $ de moins que celui des pères seuls.
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SOURCE Condition féminine Canada
Justine Villeneuve, Directrice des communications, Cabinet de la ministre de la Condition féminine, 819-420-7044; Nanci-Jean Waugh, Directrice générale, Communications et affaires publiques, Condition féminine Canada, 819-420-6810
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