Aide médicale à mourir… - « Il faut réfléchir au sort que l'on réserve aux personnes inaptes et souffrantes » - Claude Leblond, T.S.
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ORDRE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX ET DES THERAPEUTES CONJUGAUX ET FAMILIAUX DU QUEBEC18 sept, 2013, 10:54 ET
QUÉBEC, le 18 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Les travailleurs sociaux du Québec appuient le projet de loi 52 concernant les soins de fin de vie, mais réclament la poursuite de la réflexion citoyenne pour que soit prise en compte la situation des personnes inaptes.
Prenant la parole ce matin (mercredi) devant les membres de la Commission de la santé et des services sociaux chargée d'étudier le projet de loi 52, le président de l'Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux, Claude Leblond, T.S., a fait cette déclaration : « Nous prenons acte des limites du consensus social à l'intérieur duquel l'État peut légiférer dans le domaine des conditions et des soins de fin de vie. Exiger dès maintenant d'aller plus loin que ce consensus serait une erreur. Néanmoins, il faut que la Commission sur les soins de fin de vie puisse se pencher sur le sort réservé aux personnes souffrantes, mais qui demeureront toujours sans voix, telles que les personnes n'ayant pu exprimer clairement leurs directives médicales anticipées avant de devenir inaptes, les personnes ayant toujours été inaptes en raison d'un handicap ou d'une maladie mentale, et qui ne seraient pas en mesure d'exprimer leurs volontés de fin de vie, les personnes atteintes de maladies dégénératives, ainsi que les personnes mineures ».
M. Leblond a rappelé aux parlementaires qu'au cours des dernières années, la population du Québec a démontré qu'elle pouvait réfléchir et débattre sereinement et respectueusement sur un sujet aussi complexe que la mort, qui touche ses valeurs et à ses traditions. L'OTSTCFQ en s'appuyant sur des principes de justice et d'équité sociale, rappelle à l'État québécois son obligation de faire en sorte que tous les citoyens, particulièrement les plus vulnérables, puissent bénéficier de conditions de vie - et de fin de vie - dignes et décentes.
SOURCE : ORDRE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX ET DES THERAPEUTES CONJUGAUX ET FAMILIAUX DU QUEBEC
Luc Trottier
Directeur des communications
Ordre des travailleurs sociaux
et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec
Cellulaire : 514 943-1435
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