Aide médicale à mourir au CUSM - Le respect des patients et de leurs droits doit être au cœur de l'organisation des soins
QUÉBEC, le 28 juin 2016 /CNW Telbec/ - La députée de Joliette et porte-parole du Parti Québécois en matière de soins de fin de vie et de justice, Véronique Hivon, dénonce la décision du CUSM, qui refuse d'offrir l'aide médicale à mourir aux patients qui sont hospitalisés à son unité de soins palliatifs.
« Nous avons été choqués d'apprendre que la direction du CUSM force le déplacement de patients en fin de vie, sous prétexte que les médecins de l'unité de soins palliatifs refusent de leur prodiguer l'aide médicale à mourir. Ce n'est pas aux patients à s'adapter à l'organisation des soins; c'est la responsabilité de l'établissement d'offrir des soins aux patients, dans le respect de leur autonomie, de leur liberté décisionnelle et de leur dignité. Il est inconcevable que des patients, parce qu'ils sont dans un hôpital ou une unité X, aient besoin de se battre pour avoir accès aux soins auxquels ils ont droit », a déclaré Véronique Hivon.
« Exiger des patients qu'ils soient traités au CUSM depuis au moins 18 mois pour recevoir l'aide médicale à mourir est un critère totalement absurde et contraire à la loi. Le ministre doit rappeler le CUSM à l'ordre sur-le-champ, s'assurer que tous les établissements respectent les droits des patients en fin de vie, et leur rappeler les dispositions prévues par la loi. La situation du CUSM ne doit pas créer un frein pour les patients en fin de vie, les décourager de demander les soins auxquels ils ont droit », a ajouté la porte-parole.
« Le ministre doit garantir à tous les patients, peu importe où ils sont traités, un accès au continuum de soins de fin de vie, incluant l'aide médicale à mourir. C'est absolument inhumain de déplacer des patients en fin de vie à cause de la résistance de certains milieux et d'une opposition idéologique; les patients et leurs droits doivent être au cœur de toutes les préoccupations des équipes soignantes, des gestionnaires et de l'organisation des soins », a conclu Véronique Hivon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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