AIRES LIBRES 2018 : un événement culturel inclusif !
Une toute nouvelle programmation artistique pour le Village
MONTRÉAL, le 31 mai 2018 /CNW Telbec/ - La Société de développement commercial (SDC) du Village et l'arrondissement de Ville-Marie ont inauguré, en présence de la mairesse de Montréal, Madame Valérie Plante, la 13e piétonisation de la rue Sainte-Catherine Est, entre la rue Saint-Hubert et l'avenue Papineau. Cette année encore AIRES LIBRES déploie de nombreuses installations d'art public au cœur du Village, dont sa déjà célèbre Galerie blanc (Conception d'Alexandre Berthiaume de FUTIL Design), et ce jusqu'au 24 septembre.
AIRES LIBRES est l'initiative de « piétonisation culturelle » la plus importante et la plus ancienne de l'arrondissement de Ville-Marie. Projet précurseur à la fois créatif et commercial (les 2C), AIRES LIBRES est un passage incontournable qui propose plus de 50 terrasses (incluant celles sur la rue Amherst, ainsi que les deux terrasses sur les toits du Unity et du SKY).
« Quelle belle façon de s'approprier - avec AIRES LIBRES - l'espace urbain qu'offre la rue Sainte-Catherine Est piétonnisée pendant 5 mois! Surtout, de pouvoir en profiter dans un environnement plus vert, agrémenté de jolies terrasses, d'art public, d'événements de toutes sortes sous les 180 000 boules arc-en-ciel de Claude Cormier. Voilà un des endroits les plus merveilleux au monde où s'exprime la diversité des communautés et où l'ambiance culturelle et festive reflète l'esprit créatif qui caractérise notre métropole », a déclaré la mairesse Valérie Plante.
« Notre volonté, depuis la création de la SDC du Village en 2005, est de faire du Village le kilomètre le plus éclectique de Montréal. La manifestation d'art public AIRES LIBRES, que nous avons créée en 2008, fait désormais partie des expériences estivales incontournables de Montréal. De plus, notre galerie d'art à ciel ouvert (Galerie blanc), ouverte depuis l'été dernier, obtient déjà une enviable visibilité à l'international, ce qui confirme la place de Montréal en tant que métropole culturelle », déclare Denis Brossard, président de la SDC du Village.
70 ŒUVRES MAJEURES PRÉSENTÉES
Cette année, la SDC du Village a retenu les services du commissaire d'exposition, Nicolas Denicourt. Ce dernier a jeté son dévolu sur cinq nouveaux artistes (voir en annexe) qui agrémenteront de leurs œuvres la Galerie blanc (entre Amherst et Wolfe), ainsi que la rue Sainte-Catherine Est piétonnisée. Sur le thème JUXTAPOSITION, Nicolas Denicourt propose un remixage du passé, du présent, de l'ici et de l'ailleurs. Puisant dans la culture numérique comme dans l'art populaire et la peinture ancienne, les œuvres présentées revisitent les codes visuels pour mieux les détourner. Ces manipulations projettent avec elles l'héritage culturel propre aux artistes exposés et amènent le spectateur à s'interroger sur la manière dont est définie notre identité. Réparties selon un parcours ludique ponctué par différents référents et symboles qui ont influencé la démarche de chacun des créateurs, les œuvres sont portées par une volonté d'éclectisme. Elles explorent les notions d'échange et d'authenticité à l'heure où les images circulent plus que jamais. Juxtaposition met en valeur des pratiques axées sur les possibilités nouvelles offertes par les technologies numériques, reflétant ainsi un monde en transformation.
PASSERELLE AÉRIENNE et VÉLOS MUSICAUX
En plus de ramener la passerelle conçue l'an dernier par la firme Architecturama qui permet de prendre des photos tout en ayant l'impression de marcher au-dessus des boules aux couleurs de l'arc-en-ciel, l'installation participative intitulée les « Vélos musicaux » (www.atracktiv.com) a été réinstallée. Ces deux installations sont situées près de l'édifice TVA.
Le calendrier des événements est disponible au : www.villagegaimontreal.com/calendrier/
Ce projet a été rendu possible grâce à la SDC du Village, à l'arrondissement de Ville-Marie et à leurs partenaires, dans le cadre d'AIRES LIBRES 2018.
À propos de la Société de Développement Commercial (SDC) du Village
La Société de Développement Commercial (SDC) du Village a pour mission le développement commercial et économique du secteur connu sous l'appellation de « Village » et plus spécifiquement les rues Sainte-Catherine Est (entre Berri et Cartier, excluant le Parc Émilie-Gamelin) et la rue Amherst (entre René-Lévesque et Robin). Pour remplir sa mission, la SDC du Village peut notamment encourager et soutenir les initiatives locales, servir et représenter ses membres, organiser ou favoriser la tenue d'événements promotionnels, encourager l'investissement ou prendre tout autre moyen qu'elle jugera à propos. La SDC du Village recherche le consensus avec son milieu et établit des liens avec les forces vives du territoire.
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Des images de courtoisie sont disponibles sur www.galerieblanc.com/presse
LES ARTISTES D'AIRES LIBRES 2018 :
1) DOMINIQUE PÉTRIN www.dominiquepetrin.com
Installation évolutive : l'artiste fera des interventions sur place en ajoutant des éléments à son œuvre au cours de la saison estivale
Dominique Pétrin est une artiste visuelle autodidacte qui vit et travaille à Montréal. Sa pratique se concentre dans la réalisation d'installations in situ de papier sérigraphié. Au fil des années, sa production a évolué de la peinture murale inspirée de la période gréco-romaine à une oeuvre complètement immersive dont l'architecture rappelle la configuration des espaces Internet. Souvent éphémères et conçues spécifiquement pour leur environnement, les installations monumentales qu'elle crée tirent leur influence des fresques de Pompéi, de l'histoire de l'ornementation et de la culture web. Pétrin a été membre du groupe de rock pétrochimique Les Georges Leningrad de 2000 à 2007 et a collaboré avec Sophie Calle, Pil and Galia Kollectiv (Londres), les chorégraphes Antonija Livingstone (Berlin), Jennifer Lacey (Paris) et Stephen Thompson (Paris) dans la performance Culture, Administration & Trembling. Elle a également attiré l'attention internationale grâce à son association avec l'artiste Banksy pour son récent projet en Palestine intitulé The Walled Off Hotel. Elle a été sélectionnée pour le Prix Louis-Comtois en 2017 et finaliste pour le Prix Sobey pour les arts en 2014. Son travail a été exposé à travers le Canada, en France, aux États-Unis, en Belgique et au Royaume-Uni.
2) SONNY ASSU www.sonnyassu.com
Présenté en collaboration avec La Biennale d'art contemporain autochtone (BACA)
Sonny Assu (Liǥwildaʼx̱w/Kwakwaka'wakw) est un artiste interdisciplinaire basé à Campbell River en Colombie-Britannique. Conjuguant différents médiums, comme la peinture, la sculpture, la photographie, de même que les arts numériques et imprimés, sa pratique est guidée par une volonté de traduire son expérience en tant qu'Autochtone vivant sur un territoire colonisé. Les oeuvres présentées ici, tirées de la série Interventions On The Imaginary, donnent à voir des scènes à priori incongrues : des formes ovoïdes aux couleurs vives inspirées de l'iconographie traditionnelle de la côte nord-ouest sont superposées à des reproductions numériques de peintures célèbres de l'histoire de l'art canadien. Particulièrement révélateurs, les titres choisis signalent d'emblée le ton subversif adopté par Assu. Véritables ovnis venus mettre en doute les mythes et stéréotypes véhiculés par de telles représentations du pays et de ses habitants, les ajouts apportés montrent à quel point ces tableaux anciens tiennent de la fiction. En plus de défier le regard colonial, l'artiste s'attaque à la conception selon laquelle les peuples autochtones seraient sur le point de disparaître en ayant recours au langage et à la technologie d'aujourd'hui. Les oeuvres d'Assu font notamment partie des collections du Musée des beaux-arts du Canada, du Seattle Art Museum et de la Vancouver Art Gallery.
3) JAMES KERR / SCORPION DAGGER www.scorpiondagger.com
Présenté en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal
James Kerr est un artiste numérique établi à Montréal principalement connu pour son projet de gifs animés Scorpion Dagger, dans lequel il juxtapose ses propres illustrations à des découpages tirés de peintures anciennes. Il met ainsi en scène des univers inédits agissant à la manière de commentaires satiriques sur l'ère moderne et la culture pop. Ce qui avait commencé comme un phénomène en ligne s'est aujourd'hui transformé en un projet d'envergure se déclinant en différents lieux. Les présentes oeuvres sont le fruit d'une collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal, Kerr ayant revisité des tableaux issus de leurs collections. Ses gifs ont été présentés dans plusieurs galeries à travers le monde. L'artiste, qui exécute régulièrement des commandes, compte parmi ses clients The New York Times, Gucci et Adult Swim. Son travail a même attiré l'attention du célèbre réalisateur Jim Jarmusch, qui a invité Kerr à créer des séquences animées pour le documentaire Gimme Danger, rendant hommage à Iggy Pop et The Stooges. La première mondiale du film a lieu lors du Festival de Cannes en 2016.
4) LIVE WILD www.thelivewildcollective.com
Né en 2014, Live Wild est un collectif réunissant sept artistes issues de milieux variés, soit Charlotte Fos; Anna Hahoutoff; Marguerite Horay; Lucie Khahoutian; Lila Khosrovian; Camille Lévêque et Ina Lounguine. Live Wild embrasse une vaste gamme d'influences, allant du dadaïsme à la propagande soviétique, en passant par le folklore et l'esthétique post-Internet. Multidisciplinaire et défiant toute catégorisation, la production du collectif se déploie à travers diverses formes d'expression, dont le collage, la photographie, le gif et la vidéo. La démarche de Live Wild est ancrée dans les idées de mémoire et d'identité, reflétant les origines multiculturelles et le parcours complexe des individus qui composent le groupe. Conçues selon la logique du cadavre exquis, leurs oeuvres examinent, non sans humour, la posture de l'artiste et la véracité des images. Le travail du collectif allie de cette manière des stratégies développées par les avant-gardes artistiques à un langage visuel résolument contemporain.
5) VICTOR OCHOA www.elektra.operademontreal.com
Agamemnon (2015) Modèle 1/7 - Résine de synthèse et marbre pour la production Elektra de Richard Strauss à l'Opéra de Montréal
Victor Ochoa est un sculpteur espagnol à qui l'on doit des œuvres monumentales d'une beauté et d'une force exceptionnelles que l'on retrouve autant en Europe qu'en Amérique. Actuelles et accessibles, ses sculptures émeuvent les amateurs d'art autant que les néophytes et enorgueillissent les pays qui les présentent. Au sujet de l'œuvre, le sculpteur écrit : « Agamemnon » représente pour moi l'être nu, vulnérable, confronté à son destin tragique alors qu'il est assassiné dès son retour de la guerre de Troie. Sa fille Elektra, obsédée par le spectre colossal de son père, nous entraînera dans sa folie amoureuse, sa vengeance et son ultime immolation. » La présentation d'Elektra de Richard Strauss fut un moment fort dans l'histoire de l'Opéra de Montréal : non seulement s'agissait-il de la première mise en scène de l'œuvre au Québec mais aussi l'occasion d'une collaboration entre l'Espagne et le Canada à travers le talent unique de Victor Ochoa. Yannick Nézet-Séguin dirigeait l'Orchestre Métropolitain ainsi qu'une brillante distribution internationale mise en scène par Alain Gauthier.
Liens artistes pour Instagram :
James Kerr (@scorpiondagger)
Sonny Assu (@sonnyassu)
Dominique Pétrin (@dominiquepetrin)
Live Wild (@thelivewildcollective)
SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie
Olivier Lapierre, Société de développement commercial du Village, [email protected], 514.583.3868
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