MONTRÉAL, le 12 juin 2023 /CNW/ - Durant la plus récente plage d'ajustement des prix de la SAQ, s'étant tenue du 10 au 20 avril dernier, A3 Québec en a profité pour consulter ses membres sur la façon de faire. Force est de constater qu'il est temps d'étudier d'autres solutions afin d'adapter ce processus trop rigide se déroulant seulement deux fois par année.
Ces deux plages ne correspondent pas toujours aux réalités des différents producteurs se trouvant aux quatre coins du monde. Ces derniers doivent donc souvent tenter de prévoir les changements ou impacts qu'ils pourraient vivre entre les deux plages d'ajustements des prix. Par exemple, un vin de la région de Bordeaux n'est pas prêt à être mis en marché au même moment dans l'année qu'un vin de l'Afrique du Sud.
En effet, 78 % des membres d'A3 Québec croient qu'afin de permettre une représentation plus juste des prix, les ajustements devraient être soumis au moment jugé opportun dans l'année en fonction des variations des prix des producteurs. Cela éviterait une hausse des prix sur la quasi-totalité des produits d'un seul coup. La fluctuation, à la baisse comme à la hausse, se ferait donc en continu pendant l'année. L'objectif étant d'avoir en tout temps le prix le plus juste pour les consommateurs ainsi que pour les producteurs. Ce serait tout simplement le reflet de la réalité des productions de vins et de spiritueux d'à travers le monde.
« Nous sommes convaincus qu'une partie de la solution passe par l'ajustement des prix à l'année afin de mieux refléter les réalités des consommateurs et des producteurs. L'Ontario a adopté cette avenue il y a un certain temps et le Québec doit être en mesure de le faire également afin de se rapprocher de la réalité du marché. »
- Catherine Lessard, directrice générale d'A3 Québec
Les vins et les spiritueux ne font pas exception au contexte économique actuel qui génère un besoin d'ajustement des prix afin de représenter les nouvelles réalités de producteurs de boissons alcoolisées. Le prix départ est le prix auquel le vigneron ou le distillateur vend son produit à la SAQ. À celui-ci s'ajoutent ensuite les frais de transport, les droits de douane et d'accise, les frais de service et les taxes de vente afin de déterminer le prix de base sur lequel s'applique l'ajustement fait par la SAQ. L'agent soumet donc sur le prix de départ et non le prix détail.
Sur un vin se détaillant 17 $, le prix départ représente approximativement 6 $, soit le tiers du prix détail. Pour un spiritueux vendu 28 $, ce sont aussi près de 6 $ qui vont au producteur.
A3 Québec réunit plus de 80 agences de vins et spiritueux qui, ensemble, emploient au-delà de 1 000 personnes, ici au Québec, et représentent plus de 95% des produits que l'on trouve dans les succursales de la SAQ. Il s'agit d'experts qui suivent les tendances mondiales afin offrir des produits qui servent la population du Québec. Par son approche proactive et transparente, A3 Québec assure la promotion et la défense des intérêts des agences de représentation de producteurs de boissons alcooliques en exerçant une influence sur les parties prenantes et en les sensibilisant sur les enjeux commerciaux entraînant des répercussions sur le marché québécois.
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SOURCE A3 Québec
Laurence Gagnon, TACT, Cellulaire : 418 690-9716, [email protected]
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