Allégation de Duchesneau concernant la mairie de Montréal - Le maire Tremblay demande à Jacques Duchesneau de se rétracter et de dévoiler les noms
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VILLE DE MONTREAL - CABINET DU MAIRE ET DU COMITE EXECUTIF27 juin, 2012, 12:00 ET
MONTRÉAL, le 27 juin 2012 /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, déplore les propos de Jacques Duchesneau qui est cité comme suit dans le quotidien The Gazette :« Would you buy a used bicycle from him ? I wouldn't. (…) He can go to hell as far as I'm concerned. You call him a mayor?»
«Les attaques de Jacques Duchesneau sont inacceptables et surtout indignes d'un ancien chef de police, ex-candidat à la mairie et ancien directeur de l'Unité anti-collusion. C'est pourquoi je lui demande de s'excuser», a déclaré Gérald Tremblay.
«Si, comme il le prétend, il m'a informé, mis en garde et identifié certaines personnes de mon entourage je réitère qu'il a l'obligation de dévoiler ces noms dans les meilleurs délais. Ce serait dans l'intérêt de tous. C'est d'ailleurs ce qu'il aurait du faire sous immunité à la Commission Charbonneau. Tout comme M. Duchesneau je souhaite ardemment que toute la lumière soit faite sur les allégations de corruption et de collusion. Mais ce n'est pas en s'abaissant à lancer des insultes personnelles qu'on réussira à faire avancer les enquêtes dans le meilleur intérêt de tous les Québecois.»
«Je répète que si Jacques Duchesneau m'avait informé j'aurais agi. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait à chaque fois qu'il y a eu des allégations concernant certaines personnes soupçonnées d'avoir posé des gestes illégaux.»
«Je rappelle que c'est mon administration qui a mis en place une série de mesures pour renforcer l'éthique, l'intégrité et la transparence : notamment, un code d'éthique pour les élus, un bureau du contrôleur, une politique d'approvisionnement qui répond aux exigences de la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme, la politique de gestion contractuelle la plus sévère au Québec, etc. Et encore tout récemment, j'ai demandé au gouvernement du Québec de renforcer la Loi 35 visant à lutter contre les pratiques frauduleuses dans l'industrie de la construction.»
Martine Painchaud
Cabinet du maire et du comité exécutif
514 872-9998
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