Allégations sur l'usage de prête-noms à la Ville de Montréal - « Louise Harel est allée trop loin, son comportement est indigne d'une élue » - Michael Applebaum
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VILLE DE MONTREAL - CABINET DU MAIRE ET DU COMITE EXECUTIF03 févr, 2012, 11:30 ET
MONTRÉAL, le 3 févr. 2012 /CNW Telbec/ - À la suite des allégations de la chef de l'Opposition officielle concernant l'usage de prête-noms à la Ville, le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, M. Michael Applebaum, a été catégorique : « Encore une fois hier, Louise Harel a fait une sortie médiatique qui est totalement mensongère et totalement inacceptable pour l'institution que représente la Ville de Montréal et pour l'ensemble de la fonction publique. »
Allégations concernant l'usage de prête-noms
« Je peux vous assurer d'une chose : ce n'est pas une pratique ni une politique de la Ville de Montréal d'avoir recours à l'usage de prête-noms pour la signature des sommaires décisionnels. Ces documents forts importants qui doivent aider les élus à prendre des décisions éclairées sont signés par des fonctionnaires dûment autorisés à le faire. En le faisant, ils engagent leur réputation et leur responsabilité professionnelle » a déclaré M. Applebaum.
À la suite des allégations de Louise Harel, le Syndicat des professionnelles et professionnels municipaux de Montréal a reconnu avoir été contacté par un employé de la Direction stratégique des transactions immobilières (DSTI), mais il s'avère que, contrairement à ce que Mme Harel affirme, aucun grief n'a été déposé dans ce dossier.
« En bout de ligne, on parle ici d'UN fonctionnaire, qui a fait UNE plainte sur UN sommaire décisionnel. Tout ça pour ça! On est loin d'une pratique érigée en système comme le prétend Mme Harel ou encore d'un stratagème qui implique plusieurs employés! Bref, on est loin du scandale qu'elle voudrait faire gober à la population! Que des mensonges! », a ajouté M. Applebaum.
Mainmise du privé
La DSTI gère et contrôle un carnet de projets d'une valeur de 1,3 G$ sur 10 ans. Pour ce faire, elle disposait, en fin 2011, de 23 gestionnaires immobiliers, auxquels s'ajoutaient les 3 employés de Macogep. Par ailleurs, cette firme, dont les mandats ne représentent qu'environ 1% du carnet de commandes, ne fait que collaborer avec la direction, qui assume la responsabilité de toutes les recommandations soumises aux élus et leur présente tous les documents pertinents avec les signatures appropriées.
« La Ville n'est pas dépendante de l'expertise de cette entreprise pour réaliser ses projets et Macogep n'a pas la mainmise sur les projets de la Ville, ni aucune autre entreprise privée! Il est totalement faux et démesuré de prétendre, sur la base d'une seule allégation, qu'il y a perte de contrôle », a renchéri M. Applebaum.
Par ailleurs, ce dernier tient à rappeler qu'il est de la volonté de l'administration municipale de renforcer son expertise interne à tous les niveaux et d'avoir de moins en moins recours aux firmes privées pour réaliser ses projets. À ce titre, en 2012, 22 postes ont été créés à la DSTI pour, justement, augmenter son expertise interne et réduire le recours aux consultants externes. Ces postes sont en voie de comblement.
« C'est irresponsable de la part de Louise Harel de mobiliser l'énergie des fonctionnaires, qu'elle insulte régulièrement, et des journalistes, pour nous mener en bateau. Elle est allée trop loin, son comportement est indigne d'une élue. Ça suffit! Elle devrait penser sérieusement à laisser sa place à quelqu'un d'autre. Le pire dans toute cette histoire est que Louise Harel s'expose à une poursuite de Macogep et qui sera obligé de la défendre? La Ville de Montréal! Et ce sont les contribuables qui vont payer pour ça! Tout ça parce qu'elle voulait mettre sa photo dans les journaux! », a conclu le président du comité exécutif.
Darren Becker
Cabinet du maire et du comité exécutif
514 872-6412
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