An 1 du gouvernement de Philippe Couillard - « Pour les Québécois, le pire est à venir » - Stéphane Bédard
QUÉBEC, le 7 avril 2015 /CNW Telbec/ - Un an après l'élection du gouvernement de Philippe Couillard, le député de Chicoutimi et chef de l'opposition officielle, Stéphane Bédard, trace le bilan des actions libérales contre les familles, contre les régions et contre l'égalité des chances au Québec.
« Après un an, nous constatons que le gouvernement a un plan : celui de rapetisser le Québec et de mettre en miettes les outils de développement que nous nous sommes donnés au cours des 40 dernières années. Les Québécois en ont déjà assez des coupes libérales. Malheureusement pour eux, le pire est à venir », a déclaré Stéphane Bédard.
« Le plan des libéraux, ce n'est pas le déficit zéro; c'est d'enlever aux familles et aux régions les moyens d'avancer. Ce gouvernement centralisateur fait fausse route. Non seulement il n'a aucune politique de développement économique ou de stimulation de la création d'emplois mais, en plus, l'austérité qu'il impose freine l'économie et mine la confiance des entrepreneurs et des familles, ce qui n'encourage pas l'investissement. Le résultat, c'est que les prévisions budgétaires du gouvernement sont irréalistes, basées sur un cadre financier qui ne tient pas la route. L'équilibre budgétaire ne sera pas atteint, sans compter les coupes draconiennes en santé et en éducation », a-t-il ajouté.
Des coupes dans l'avenir du Québec
« L'éducation est la meilleure voie d'avenir et de développement pour le Québec. Philippe Couillard a décidé, en limitant les augmentations des dépenses en éducation à 0,17 %, de couper directement dans les services offerts à nos jeunes. En santé, plus de la moitié de l'augmentation des dépenses va aux salaires des médecins. Que reste-t-il pour les patients?, a demandé le chef de l'opposition officielle.
Stéphane Bédard note que les contestations sont nombreuses depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de Philippe Couillard. « Au Parti Québécois, nous avions réussi à détendre l'atmosphère générale et à maintenir la paix sociale. Depuis le retour des libéraux, nous avons vécu un très grand nombre de contestations : travailleurs, familles, personnes vulnérables, régions, organismes communautaires, étudiants… tous se sont levés contre l'austérité toxique », a-t-il poursuivi.
Improvisation, reculs et dérapages
La faiblesse de l'équipe ministérielle a été très dommageable pour la crédibilité du gouvernement. Le départ d'Yves Bolduc, après une série de bourdes malheureuses, n'est que le symptôme de cette réalité : les ministres sont déconnectés, loin du terrain et de leurs partenaires respectifs. La seule chose qui prime pour eux, c'est de vendre le plan de démantèlement du premier ministre et de son président du Conseil du trésor », a mentionné Stéphane Bédard.
Une opposition officielle au service des Québécoises et des Québécois
« Nous avons été heureux d'accueillir un nouveau député dans la circonscription de Richelieu, Sylvain Rochon. L'austérité libérale a été rejetée par la population de cette circonscription. Notre équipe est forte, bien implantée. Nous défendons les valeurs du Parti Québécois, nous agissons pour les familles, les travailleurs, les régions, l'égalité des chances. C'est ce en quoi nous croyons », a rappelé Stéphane Bédard.
« Philippe Couillard est le premier ministre qui défend le moins les intérêts du Québec. Pour lui, ce n'est pas la place du Québec qui importe, c'est de mettre le Québec à sa place. Il est incapable de se tenir debout devant le fédéral pour réclamer ce à quoi les Québécois ont droit. Le pays auquel le premier ministre croit n'existe pas. Plus que jamais, c'est le pays du Québec qu'il faut mettre au monde », a conclu le chef de l'opposition officielle.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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