Ancienne usine Aléris Aluminium Canada S.E.C. - Le MDDEFP rigoureux pour assurer la protection de la population
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Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs04 mars, 2014, 12:22 ET
TROIS-RIVIÈRES, QC, le 4 mars 2014 /CNW Telbec/ - Le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet, tient à fait le point concernant le site de l'ancienne usine Aléris Aluminium Canada S.E.C.
« Le Ministère a pris en charge tous les travaux requis pour éliminer les risques pour la santé de la population. Les BPC liquides ont été éliminés en septembre 2012. Les eaux souterraines sont pompées en continu, ce qui limite la contamination à l'intérieur du terrain. Notre priorité est d'assurer la sécurité de la population ainsi que la protection de l'environnement. Tout a été mis en œuvre afin que les travaux se déroulent rapidement, et nous continuerons d'agir en ce sens », a déclaré le ministre Blanchet.
Rappelons que l'ancienne usine Aléris a été fermée en 2008 sans que les mesures appropriées de protection de l'environnement soient mises en place. Les 70 ans d'activités industrielles sur le site ont contaminé les bâtiments, les sols et les eaux souterraines. À la suite de la fermeture, le bâtiment et le terrain ont été vendus à Corporation de développement TR inc. (CDTR), qui a également négligé de mettre en place les mesures appropriées de protection de l'environnement. Les risques ont atteint un niveau qui exigeait l'intervention du Ministère.
Le démantèlement de l'usine a débuté en 2009 et a été interrompu en février 2012 par le MDDEFP en raison de manquements à la Loi sur la qualité de l'environnement.
Recours entrepris
En raison des risques environnementaux que représente le site, des ordonnances ont été émises entre février 2011 et juin 2013, dont trois qui sont toujours en vigueur :
- l'ordonnance # 581, signifiée à CDTR en février 2011, exige l'exploitation d'un système de récupération des hydrocarbures en phases flottantes et la caractérisation des sols et de l'eau souterraine;
- l'ordonnance # 609, signifiée le 17 mai 2012 à CDTR et à Recyclage Arctic Béluga inc., vise l'élimination des matières dangereuses présentes sur le site et le nettoyage des surfaces contaminées par ces matières;
- l'ordonnance # 619, signifiée le 25 juin 2013 à CDTR, exige la disposition, dans un lieu autorisé, de l'ensemble des matières résiduelles présentes sur le site.
« L'inaction ou une gestion incorrecte des dangers que pose le site par les entreprises visées afin de se conformer aux ordonnances ont fait en sorte que le Ministère a pris les travaux en charge, un peu comme dans les cas de Pointe-Claire et Lac-Mégantic. Il exécute donc, aux frais des entreprises, les travaux requis, comme l'opération du système de pompage de l'eau souterraine pour s'assurer que la contamination ne migre pas hors du site. Le Ministère a aussi octroyé, depuis juin 2012, plusieurs contrats, notamment pour éliminer tous les BPC liquides présents sur le site, réaliser un inventaire des matières dangereuses et entreposer de façon sécuritaire les matières dangereuses dans des conteneurs », a expliqué le ministre Blanchet. « Le site est stable depuis que le Ministère a pris en charge les travaux, ce qui a éliminé les risques pour la population », a-t-il fait savoir.
De plus, vu l'inaction des personnes visées, un appel d'offres public sera prochainement lancé afin d'octroyer un contrat pour l'élimination des matières résiduelles et dangereuses présentes sur le site, le nettoyage des bâtiments et la réalisation d'une étude de caractérisation complète du lieu. Cette étude permettra d'obtenir un portrait précis de la contamination du terrain et ainsi déterminer les travaux de réhabilitation à réaliser par la suite. Le MDDEFP prendra ensuite les mesures nécessaires pour s'assurer que la réhabilitation du site soit réalisée par le ou les responsables, quels qu'ils soient, et à leurs frais.
« Je ne peux entrer davantage dans les détails pour ne pas nuire aux procédures en cours, mais je peux vous assurer que les avocats du Ministère ont le dossier en main et qu'aucun recours, quel qu'il soit, n'est écarté pour permettre la mise en œuvre des mesures nécessaires qui garantiront un environnement sécuritaire à la population locale, et une valorisation de ce site pour l'économie trifluvienne », a conclu le ministre Blanchet.
SOURCE : Catherine Salvail Attachée de presse Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs Tél. : 418 521-3911 |
INFORMATION : Relations avec les médias Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs Tél. : 418 521-3991 |
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