Andrés Fontecilla et Amir Khadir apportent leur soutien aux travailleurs et aux travailleuses en lock-out de l'usine Kronos à Varenne
MONTRÉAL, le 6 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Québec solidaire soutient vigoureusement les 320 travailleuses et les travailleurs de l'usine Kronos victimes d'un lock-out sauvage orchestré par la direction de l'entreprise. À l'occasion d'une visite des employés-es se trouvant sur les lignes de piquetage devant l'usine, Andrés Fontecilla et Amir Khadir, accompagnés de militantes locales de Québec solidaire, ont réclamé du gouvernement une surveillance accrue sur la présence possible de briseurs de grève dans l'usine en lock-out. Les Solidaires demandent au gouvernement d'intervenir dans ce conflit et à la direction de l'usine de revoir sa proposition rejetée par 93 % des employés-es en juin dernier.
« La partie patronale demande des changements, notamment dans le régime de pension, qui représentent un recul majeur dans les conditions de travail. Ces demandes exagérées du patron témoignent d'une mauvaise foi qui n'a pas sa place dans de saines relations de travail. La direction favorise les emplois de type contractuel de loin plus précaires et instables que les postes permanents. Le saccage des régimes de retraite et la précarisation des emplois pour les rendre soit disant flexibles font partie de l'offensive antisociale d'un secteur du patronat québécois qui vise à affaiblir le poids de l'unité syndicale et à diminuer le coût de la main d'œuvre pour maximiser des profits déjà enviables. Le gouvernement ne doit pas laisser la situation s'enliser davantage », affirme Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire.
Alors qu'une commission de l'Assemblée nationale examine le rapport d'Amours qui recommande de protéger les régimes de retraites à prestations déterminées comme celui de l'usine Kronos, rappelons que l'employeur a mis ses travailleurs-euses en lock-out pour les forcer à accepter une réduction considérable de la contribution patronale en plus de soumettre les fonds de pensions des salariés-es aux fluctuations du marché. Pour Monsieur Fontecilla « cela revient à dire que les employés-es sauront combien ils et elles déboursent à chaque paie sans savoir quel sera le montant qui devra assurer leurs vieux jours ».
SOURCE : QUEBEC SOLIDAIRE
Élise Tanguay
Attachée de presse - QS
514 216-9290
Partager cet article