Annonce de l'acquisition de l'hôtel le Concorde de Québec - Maintien de la vocation hôtelière : pour la CSN, il faut passer de la parole aux actes
QUÉBEC, le 16 avril 2014 /CNW Telbec/ - La Confédération des syndicats nationaux (CSN) réagit avec prudence mais également satisfaction à l'annonce de l'acquisition du Concorde par un groupe d'hôteliers, avec à sa tête l'homme d'affaires Jean-Guy Sylvain. Plus particulièrement, c'est l'engagement annoncé de maintenir la vocation hôtelière qui contente l'organisation qui représente les travailleuses et les travailleurs de l'édifice iconique de la Grande-Allée.
« Nous sommes partis de très loin. Souvenez-vous : en janvier dernier, on annonçait la fin des beaux jours de l'hôtellerie au 1225 Cours du Général-Montcalm », souligne d'entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. « Or, c'est la détermination de plusieurs acteurs politiques et économiques, dont la Ville au premier chef avec qui nous avons travaillé en collaboration depuis l'annonce de la fermeture, qui a fait toute la différence afin que le Concorde ne soit pas transformé en résidences pour personnes âgées. À présent, si les promoteurs sont sérieux, nous pourrons tourner la page et redonner à cet hôtel tout son rayonnement», cantonne le leader syndical.
« Soyons cependant très clairs : maintenir la vocation hôtelière du Concorde, ce n'est pas une demi-mesure, une mesure cosmétique ou encore une mesure temporaire », avertit Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN). « Étant donnée l'importance économique du tourisme d'affaires et des emplois qui en découlent, notre Capitale nationale ne pouvait pas se permettre de perdre 406 chambres, de même que des salles pouvant accueillir plusieurs congrès annuels. Nous souhaitons que le nouveau groupe d'acquéreurs l'ait bien compris et qu'il agisse conséquemment », précise madame Gingras.
« Nous souhaitons que le nouveau groupe d'acquéreurs nous présente un dossier sérieux et étoffé », soulève d'entrée de jeu Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (CSN) et porte-parole de l'hôtellerie, qui représente les intérêts des travailleuses et des travailleurs du Concorde. « Pour nous, cela passe par un plan d'affaires solide, avec des investissements conséquents, à la hauteur. », conclut monsieur Valiquette. La Fédération du commerce (CSN) offre sa collaboration et est d'ailleurs disposée à entamer dès maintenant des échanges sur la base d'un plan d'affaire sérieux et respecteux des conditions de travail des travailleurs et travailleuses.
La CSN, le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et la Fédération du commerce sont depuis le début à pied d'œuvre pour préserver la dignité et le maintien 230 travailleuses et des travailleurs du Concorde.
Veuillez noter que la CSN n'émettra pour l'instant aucun autre commentaire dans le dossier.
À propos du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, de la Fédération du commerce et de la CSN
Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d'activité. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d'activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l'hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s'engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
SOURCE : CSN
Philippe Leclerc, conseiller aux communications, CSN, Cellulaire : (514) 216-9097, [email protected]
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