TORONTO, le 8 avril 2020 /CNW/ - La Fondation pour le journalisme canadien (FJC) est fière d'annoncer les noms des finalistes du prix d'excellence en journalisme Jackman de la FJC, qui récompense les organismes de presse qui incarnent un journalisme exemplaire et ont un impact positif profond sur les communautés qu'ils servent. Les finalistes sont récompensés dans deux catégories : les grands médias et les petits médias.
Depuis 1996, la FJC récompense par ce prix prestigieux les organismes de presse qui embrassent les idéaux de l'excellence journalistique - originalité, courage, indépendance, précision, responsabilité sociale, responsabilisation et diversité.
« Les articles captivants et importants des candidats présélectionnés sont des exemples du quatrième pouvoir à son meilleur et montrent pourquoi nous avons plus que jamais besoin des médias », déclare Isabel Bassett, présidente du jury, ancienne ministre de la Citoyenneté, de la Culture et des Loisirs et ancienne présidente et chef de la direction de TVO. « Leurs journalistes dévoués mettent en lumière des thèmes que nous devrions tous connaître. Ces reportages très instructifs, rédigés et documentés par des experts, sont un signal d'alarme indispensable pour nous permettre de nous adapter à un monde en mutation, et qui commence par la remise en question du statu quo et l'exigence de responsabilité, de transparence et d'une meilleure gestion ».
Les cinq finalistes dans la catégorie des grands médias (plus de 50 employés à temps plein) et les articles qui mettent en évidence leur excellence sont :
- Toronto Star, pour sa série numérique immersive en 16 épisodes intitulée « Undeniable : Canada's Changing Climate » qui a couvert l'impact du changement climatique dans tous les coins du Canada, y compris un article intitulé « Fields of Dreams » sur la vie agricole en Saskatchewan;
- Institut du journalisme d'enquête, pour l'enquête du consortium intitulée « The Tainted Water » qui a révélé un régime de silence à tous les paliers gouvernementaux du pays sur la contamination de l'eau potable par le plomb, avec des articles tels que « The Secrets of Canada's tap water, explained » (Les secrets de l'eau potable au Canada, expliqués);
- The Globe and Mail, pour avoir révélé les dessous de l'affaire SNC-Lavalin avec son article sur les pressions du bureau du premier ministre qui auraient poussé Mme Wilson-Raybould à abandonner les poursuites contre SNC-Lavalin ; et le fait que M. Trudeau avait nié que son bureau lui ait demandé de le faire, et pour ses articles sur les retombées de l'affaire en question;
- Winnipeg Free Press, pour sa série d'enquêtes intitulée « Homegrown hate » sur The Base, un groupe paramilitaire néo-nazi qui tente de percer à Winnipeg et ailleurs au Canada et aux États-Unis, grâce à l'infiltration par un de ses journalistes;
- Le Journal de Montréal, pour une série de révélations en matière d'éthique au sein d'Otéra, la filiale de prêt hypothécaire de la Caisse de dépôt et placement du Québec, notamment en exposant les liens inquiétants du conjoint d'une vice-présidente d'Otéra avec la mafia « Le conjoint d'une V.-P. de la Caisse a déjà fait affaire avec des mafieux ».
Les cinq finalistes dans la catégorie des petits médias (moins de 50 employés à temps plein) et les articles qui mettent en évidence leur excellence sont :
- Le Soleil, pour « La machine de la DPJ » qui explore les défaillances du système de protection de l'enfance après la mort d'une fillette de Granby qui a suscité une forte indignation dans tout le Québec;
- CBC Ottawa, pour son article « SNC-Lavalin failed to meet technical threshold for $1.6B LRT contract: sources »;
- Telegraph-Journal (Saint-Jean, N. B.), pour son enquête sur la dépendance traumatisante des services de police en tant que gardiens d'enfants pour le système provincial de foyers de groupe pour jeunes du Nouveau-Brunswick, avec des articles tels que « 'We are the bogeyman': Police on rising group home calls »;
- The London Free Press, pour son projet multimédia et sa discussion communautaire intitulée « Face It », qui a exploré les problèmes liés à la faible participation à l'emploi, au manque de logement et à la persistance de la toxicomanie à London, ainsi que les solutions possibles à ces problèmes;
- Saskatoon StarPhoenix/Regina Leader-Post, pour « Fees May Apply: A transparency project », une enquête sur la transparence des administrations municipales, mettant en lumière les difficultés des petits gouvernements à répondre aux demandes d'information de base, et révélant les lacunes dans leur volonté de fournir des documents publics.
Vous trouverez certaines des soumissions des finalistes sur la page des prix.
Les noms des lauréats des deux catégories seront annoncés lors de la cérémonie annuelle de remise des prix de la FJC ((#CJFawards), qui se tiendra le 30 octobre à Toronto. Des billets, des tables et des possibilités de parrainage sont disponibles pour le gala.
Membres du jury :
Présidente - Isabel Bassett, ancienne ministre de la Citoyenneté, de la Culture et des Loisirs et ancienne présidente et chef de la direction de TVO
Rodrigo Bonilla, directeur régional, Americas, WAN-IFRA, World Association of News Publishers
Colette Brin, directrice, Centre d'études sur les médias, Université Laval
Wendy Metcalfe, vice-présidente du contenu et rédactrice en chef, Hearst Connecticut Media Group
À propos de la Fondation pour le journalisme canadien
Fondée en 1990, la Fondation pour le journalisme canadien fait la promotion, souligne et encourage l'excellence en journalisme. Elle administre un prestigieux programme annuel de prix et de bourses d'études qui comprend un gala de l'industrie où des chefs de file de l'information, des journalistes et des entreprises canadiennes se réunissent pour rendre hommage à des réalisations journalistiques exceptionnelles et à la qualité du journalisme professionnel. Grâce à ses conférences J-Talks, une série de conférences publiques présentées chaque mois, la FJC facilite le dialogue entre les journalistes, les gens d'affaires, les universitaires et les étudiants sur le rôle des médias dans la société canadienne et les défis auxquels font face les médias à l'ère numérique. La FJC encourage également l'enseignement, la formation et la recherche dans le domaine du journalisme.
SOURCE La Fondation pour le journalisme canadien
Personne-ressource: Natalie Turvey, Présidente et directrice générale, Fondation pour le journalisme canadien, [email protected]
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