Annonce d'un partenariat Osisko-Yamana Gold - Une bonne nouvelle pour le Québec
MONTRÉAL, le 2 avril 2014 /CNW Telbec/ - Le candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Rousseau et ministre des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau, la candidate dans Vachon et ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, le candidat dans Saint‑Jérôme, Pierre Karl Péladeau, et le candidat dans Montarville, Simon Prévost, ont réagi positivement à l'annonce du partenariat entre Osisko et Yamana Gold.
« C'est une très bonne nouvelle pour l'industrie minière québécoise. Cette industrie est un important secteur de notre économie. Malgré le contexte mondial, le Québec tire très bien son épingle du jeu en ce domaine. Le Québec offre, avec sa nouvelle loi sur les mines et un régime de redevances adapté aux réalités de l'industrie, un cadre réglementaire stable et prévisible, ce qui nous rend très concurrentiels à l'échelle mondiale », a déclaré la ministre Martine Ouellet.
En effet, une entente a été conclue entre les deux minières pour la création d'un partenariat qui détiendra à parts égales les actifs miniers et d'exploration d'Osisko, dont la mine de Malartic, en Abitibi-Témiscamingue.
« Osisko demeure, avec le soutien de la Caisse de dépôt et placement du Québec, une entreprise indépendante cotée en bourse. L'implication de la Caisse permet de préserver l'avenir d'Osisko et de lui donner les moyens de résister à d'autres offres d'achat. Grâce, notamment, à l'action de la Caisse, Osisko a maintenant des moyens supplémentaires pour préserver un important siège social au Québec », a affirmé le ministre Nicolas Marceau.
« L'approche libérale pour le secteur minier québécois, c'est le laisser-faire. D'ailleurs, Philippe Couillard l'a prouvé pendant les six mois où il a siégé au conseil d'administration de la minière Canadian Royalties. En compagnie de son associé Arthur Porter, il a recommandé la vente des actifs de Canadian Royalties à des intérêts chinois », a rappelé pour sa part Simon Prévost.
La mission de développement économique de la Caisse de dépôt et placement
Cette transaction démontre que la Caisse réussit à remplir son mandat de rendement et de développement économique du Québec. L'entente entre Osisko et Yamana Gold, d'une valeur globale de 929,6 M$, est rendue possible grâce à l'investissement de la Caisse.
Depuis deux ans, l'actif de la Caisse au Québec a augmenté de 12,6 G$, dont 10 uniquement pour le secteur privé québécois. En comparaison, lors des deux années précédentes, l'actif de la Caisse avait crû de seulement 3,8 G$ pour ce même secteur.
« Après s'être opposé pendant dix ans à la mission de développement économique de la Caisse de dépôt, le Parti libéral a pris un virage à 180 degrés et a annoncé, au début de la campagne électorale, qu'il est maintenant d'accord pour que des fonds gouvernementaux déposés à la Caisse soient utilisés pour protéger nos fleurons québécois. Le vrai test des libéraux sera le suivant : appuieront-ils le projet de loi que déposera le Parti Québécois pour redonner à la Caisse de dépôt sa double mission de rendement et de développement économique du Québec? Reconnaissent-ils, enfin, que le projet de loi imposé par bâillon par le gouvernement libéral, en 2004, était une erreur que nous devons maintenant corriger? », s'est interrogé Pierre Karl Péladeau, candidat dans Saint‑Jérôme.
Favoriser la rétention des sièges sociaux au Québec
Le gouvernement du Parti Québécois a annoncé dans son dernier budget qu'il donnerait suite rapidement au rapport du groupe d'experts sur la protection des sièges sociaux, notamment en modifiant la Loi sur les sociétés par actions afin de donner plus de pouvoir aux conseils d'administration des entreprises. Pour les entreprises publiques enregistrées au Québec, cela voudra dire qu'elles auront dorénavant les moyens de bloquer les offres d'achat hostiles.
Le Québec poursuivra également le travail entrepris par l'Autorité des marchés financiers pour convaincre ses homologues des autres provinces du bien‑fondé de bonifier à cet égard les protections offertes aux entreprises dans le cadre de la Loi sur les valeurs mobilières.
Il nous faut les moyens d'agir
« La présence de sièges sociaux est essentielle à notre développement économique. Il faut retenir les sièges sociaux au Québec, particulièrement pour nos fleurons de l'économie, comme c'est le cas avec la minière Osisko. Seul le Parti Québécois a une stratégie claire pour la rétention de nos sièges sociaux », a conclu Nicolas Marceau.
Nous avons un plan et l'équipe pour réussir. Aujourd'hui, il est temps de nous donner les moyens d'aller plus loin encore.
SOURCE : PARTI QUEBECOIS
Ariane Lareau, Attachée de presse, 514 526-0020, poste 571
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