Appel à une révision majeure du financement de la santé - La CSN recommande une approche prudente
MONTRÉAL, le 22 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Réagissant aux propositions de l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESS), qui propose une révolution dans la façon d'octroyer le financement des centres hospitaliers, la CSN préconise une approche prudente et réfléchie de la question.
« Nous sommes d'accord sur le fait qu'une réflexion doit être menée et que des changements s'avèrent plus que nécessaires, explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Le financement actuel n'est plus le meilleur moyen de répondre à l'ensemble des besoins de la population en matière de santé et de services sociaux », poursuit-il.
La CSN favorise plutôt une approche de financement en fonction d'une identification des besoins en santé et services sociaux de la population desservie par un établissement, dans une région donnée. « Le financement à l'activité n'est pas une solution miracle, soutient Jean Lacharité. À titre d'exemple, le financement des services sociaux et de la prévention, serait ardu à calculer dans une logique de financement à l'activité, tel que proposé par l'AQESS. Il ne faudrait pas non plus que cela favorise une augmentation de la sous-traitance d'activités au privé. »
Pour la CSN, la mise en place d'un chantier de réflexion est essentielle avant de se lancer dans des changements si radicaux. « Cette réflexion doit également inclure la question de la rémunération des médecins qui a nécessairement un impact sur le coût des activités », ajoute le vice-président de la CSN.
La CSN, fondée en 1921, représente plus de 300 000 membres répartis dans les secteurs public et privé.
Félix Cauchy-Charest, Service des communications de la CSN
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