Appel d'offres public visant la mise à niveau du réseau de télécommunication de l'UQAM : l'Université rétablit les faits
MONTRÉAL, le 30 juill. 2013 /CNW Telbec/ - L'Université du Québec à Montréal tient à rétablir les faits à la suite de la diffusion de reportages et d'articles par les médias du groupe Québecor sur l'appel d'offres public lancé par l'Université le 18 juin dernier.
D'entrée de jeu, l'UQAM déplore le fait que le reportage diffusé hier sur les ondes de TVA ne présente qu'un seul et unique point de vue et ne tienne aucun compte de la position de l'Université dans ce dossier. Une entrevue de 30 minutes avait pourtant été accordée au journaliste par un représentant de l'UQAM hier après-midi, soit quelques heures avant la diffusion du reportage.
Cet appel d'offres public vise la mise à niveau du réseau de télécommunication filaire de marque CISCO qui est en place à l'UQAM depuis les années 1990, et non son remplacement. Il s'agit de mettre à jour la technologie qui fait partie d'un ensemble déjà unifié ayant dépassé les échéances de retrait recommandées. Ce qui est en jeu, c'est la stabilité, la fiabilité et la sécurité du réseau de télécommunication de l'UQAM. Il faut noter que la grande majorité des universités québécoises a fait les mêmes choix dans les mêmes périodes.
Un appel d'offres conforme
L'appel d'offres a été lancé sous la forme d'un appel d'offres public tel que le prévoit la Loi sur les contrats dans les organismes publics. Il est de la responsabilité de l'UQAM de déterminer des critères suffisamment précis pour répondre à ses besoins tout en favorisant la concurrence. Malgré ce qui a été affirmé, cet appel d'offres demeure public. Il y a plusieurs revendeurs soumissionnaires possibles, donc la concurrence demeure. Le contrat qui sera conclu le sera entre l'UQAM et l'un des fournisseurs canadiens autorisés de produits CISCO, et non avec CISCO.
Ainsi, un appel d'offres doit être suffisamment précis pour que les fournisseurs soient en mesure de comprendre les besoins et de proposer le meilleur prix pour obtenir le contrat. Par ailleurs, la valeur monétaire du contrat est utile à préciser lorsqu'il y a une portion d'honoraires professionnels à payer. On peut ainsi circonscrire le prix global tout en précisant que les soumissionnaires doivent déposer un prix pour les équipements et les honoraires professionnels, et respecter une envergure de prix pour pouvoir remporter l'appel d'offres. Cette façon de procéder n'a rien d'exceptionnel.
Le choix de maintenir la technologie CISCO a été fait parce qu'il représente une solution logique au regard de la situation de l'UQAM. Il ne doit pas être interprété comme un jugement sur les autres marques disponibles. Il s'agit simplement de conserver l'uniformité technologique sur une infrastructure stratégique de télécommunication de bout en bout. Ce choix a été fait après une analyse interne sérieuse validée à plusieurs niveaux de l'UQAM. Par précaution supplémentaire, une analyse externe indépendante a été effectuée avant la demande d'autorisation finale et le lancement de l'appel d'offres.
Il faut noter que le réseau de télécommunication de l'UQAM dessert les données, la voix et la vidéo de façon intégrée pour l'ensemble des activités académiques, de recherche et administratives de l'Université. Il ne s'agit pas ici de quelques appareils épars tels ceux que présentait hier le reportage. Une salle réseautique est complexe et doit être structurée de façon entièrement cohérente. La fiabilité, la disponibilité et la sécurité du réseau informatique doivent être sans faille.
SOURCE : UQAM
Caroline Tessier, directrice
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