Approche ciblée qui répresente un changement de paradigme dans le diagnostic
et le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)
Grâce à l'approbation récente d'IRESSA(R) par Santé Canada, les patients canadiens atteints d'un cancer du poumon peuvent maintenant être évalués pour le statut mutationnel de l'EGFR et recevoir un traitement de première intention plus efficace et mieux toléré que la chimiothérapie
MISSISSAUGA, ON, le 16 mars /CNW/ - AstraZeneca Canada annonce qu'IRESSA(R) a récemment obtenu une nouvelle indication comme traitement ciblé de première intention, à prendre une fois par jour par voie orale, chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé (ne se prêtant pas à un traitement curatif) ou métastatique et présentant des mutations activatrices de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR)(1). En même temps que cette approbation, AstraZeneca annonce également la disponibilité d'un test diagnostique pouvant dorénavant déterminer le statut mutationnel de l'EGFR chez les patients, ce qui marque le début d'une nouvelle ère en matière de traitement personnalisé du cancer du poumon au Canada.
Dans une étude clinique récente, IRESSA a produit un taux de réponse de plus de 70 % chez les patients atteints d'un CPNPC, qui avaient été identifiés comme étant porteurs d'une tumeur EGFR-positive(2). Environ 10 % des patients non asiatiques et environ 40 % des patients asiatiques atteints d'un CPNPC présentent une tumeur EGFR-positive(1). Ces mutations sont plus fréquemment observées chez les personnes n'ayant jamais fumé, les patients présentant une histologie d'adénocarcinome, les femmes et les personnes d'origine asiatique(1). On a démontré que les patients atteints d'un CPNPC EGFR-négatif répondent mieux à la chimiothérapie standard comme traitement de première intention(2).
"Pour la première fois, les patients canadiens atteints d'un CPNPC avancé EGFR-positif disposeront d'une solution de rechange à la chimiothérapie qui est plus efficace et mieux tolérée et qui leur donnera de l'espoir", déclare le Dr Normand Blais, directeur de l'équipe interdisciplinaire d'oncologie thoracique du Centre d'oncologie du CHUM, à Montréal. "Il s'agit d'un important pas en avant dans le diagnostic et le traitement de cette maladie dévastatrice."
Grâce aux tests génétiques, les médecins peuvent maintenant établir le statut mutationnel du gène EGFR de leurs patients - positif ou négatif - et déterminer le traitement de première intention le plus approprié. Ce virage vers un modèle de soins personnalisés permet aux oncologues de sélectionner les traitements en fonction des patients qui en bénéficieront. Au bout du compte, ce modèle réduira le risque de progression de la maladie et aura un impact positif sur la qualité de vie et la maîtrise des symptômes chez certains patients atteints d'un cancer du poumon.
AstraZeneca finance les tests de dépistage des mutations de l'EGFR au Canada
AstraZeneca Canada financera les tests de dépistage des mutations de l'EGFR et l'accès au médicament par le biais du programme Alliance d'IRESSA, établi pour aider les patients admissibles. Ce programme sera offert au début, avant que le remboursement par les régimes publics et privés n'entre en vigueur. AstraZeneca travaille actuellement à l'élaboration d'un site Web, à l'intention des médecins et des patients atteints d'un cancer du poumon, portant sur le statut mutationnel de l'EGFR, et d'un autre site pour aider les patients sous IRESSA. Tous les patients qui viennent de recevoir un diagnostic de CPNPC devraient discuter avec leur médecin pour comprendre les options qui s'offrent à eux pour ce qui est du test visant à déterminer leur statut mutationnel.
"Le fait de recevoir un diagnostic de cancer du poumon est terrifiant", affirme Roz Brodsky. "Je survis maintenant depuis cinq ans, et je suis ravie que nous disposions dorénavant de plus d'outils qui feront en sorte que les patients puissent obtenir le traitement convenant à leur type particulier de cancer du poumon. Les traitements ciblés tels qu'IRESSA offrent un nouvel espoir à un grand nombre de personnes qui combattent un cancer du poumon."
À propos de l'étude IPASS
L'approbation d'IRESSA a reposé sur l'étude IPASS (IRESSA Pan-ASia Study), qui a été publiée l'an dernier dans le New England Journal of Medicine. L'étude IPASS était une étude ouverte, randomisée et avec groupes parallèles visant à évaluer l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité d'IRESSA comparativement à celles de l'association carboplatine-paclitaxel comme traitement de première intention, chez une population de patients asiatiques répondant à certains critères cliniques(2). Le critère d'évaluation principal de l'étude IPASS était la survie sans progression (ce qui correspond à la durée de la survie des patients sans que leur tumeur progresse), l'objectif étant de démontrer la non-infériorité d'IRESSA par rapport à la chimiothérapie avec l'association carboplatine-paclitaxel(2).
L'étude comptait 1217 patients d'Asie atteints d'un CPNPC avancé qui n'avaient pas reçu une chimiothérapie antérieure pour une maladie avancée, dont les tumeurs avaient le type histologique d'un adénocarcinome, et qui n'avaient jamais fumé ou étaient d'anciens fumeurs légers (cessation du tabagisme remontant à au moins 15 ans et exposition à 10 paquets-années ou moins)(2).
L'étude IPASS a démontré que les patients du sous-groupe dont la tumeur était EGFR-positive ont présenté une prolongation significative de la survie sans maladie avec IRESSA par rapport à l'association carboplatine-paclitaxel (n = 261; risque relatif exprimé en hazard ratio (HR) : 0,48; IC à 95 % : 0,36 à 0,64; p (less than) 0,001). Autrement dit, IRESSA a réduit de 52 % le risque de progression et a prolongé de 3,2 mois le délai médian avant la progression par rapport aux résultats obtenus avec la chimiothérapie standard (9,5 mois vs 6,3 mois)(1),(2). De plus, chez les patients porteurs d'une tumeur EGFR-positive, IRESSA a affiché un profil de tolérabilité plus favorable et a entraîné une amélioration significative de la qualité de vie et une atténuation des symptômes de cancer du poumon par rapport à la chimiothérapie à base de carboplatine-paclitaxel(2).
Le guide de pratique clinique de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour le traitement des patients atteints d'un CPNPC de stade IV, qui a été récemment mis à jour, appuie l'utilisation d'IRESSA comme traitement de première intention chez les patients atteints d'un CPNPC avancé, EGFR-positif(3).
À propos du cancer du poumon
Au Canada, le cancer du poumon demeure la principale cause de mortalité due au cancer tant chez les hommes que chez les femmes(4). En 2009, on estime que 23 400 Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer du poumon, et que 20 500 en sont décédés. Selon les estimations, 1 homme sur 11 au pays aura le cancer du poumon au cours de sa vie, et 1 homme sur 13 en mourra. De même, 1 femme sur 16 aura le cancer du poumon au cours de sa vie, et 1 femme sur 18 en mourra(4).
À propos d'IRESSA
IRESSA est un inhibiteur de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR-TK), qui cible et bloque l'activité de l'enzyme qui régule la prolifération et la survie des cellules cancéreuses(1). IRESSA est généralement bien toléré et a un profil d'effets secondaires bien établi. Il n'est pas typiquement associé aux effets secondaires cytotoxiques couramment observés lors de la chimiothérapie. Les effets secondaires le plus couramment observés avec IRESSA sont les éruptions cutanées et la diarrhée d'intensité légère à modérée(1).
Au Canada, IRESSA a d'abord été approuvé en décembre 2003 comme traitement de troisième intention du CPNPC localement avancé ou métastatique. En juin 2006, Santé Canada a restreint l'emploi d'IRESSA aux patients déjà traités avec ce produit et dont les tumeurs étaient porteuses d'une mutation de l'EGFR ou chez qui on ne savait pas si la tumeur était ou non porteuse d'une mutation de l'EGFR. Cette restriction a été mise en vigueur à la suite de la parution des données d'une étude internationale de phase III (ISEL) menée auprès de patients ayant déjà été traités et qui n'étaient pas admissibles à une chimiothérapie subséquente.
Même si l'étude ISEL n'a pas atteint son objectif principal, soit une amélioration statistiquement significative de la survie globale avec IRESSA comparativement au placebo, elle a confirmé l'existence d'un certain nombre de bienfaits cliniques importants procurés par IRESSA, notamment le rétrécissement de la tumeur et une prolongation significative du délai avant l'échec thérapeutique(5). La nature réfractaire de la maladie dans la population de l'étude ISEL (c.-à-d. les patients dont la tumeur avait augmenté de volume durant ou juste après leur chimiothérapie antérieure) constitue la raison la plus plausible expliquant pourquoi l'ampleur de l'amélioration obtenue avec IRESSA comparativement au placebo sur le plan de la survie n'a pas atteint le seuil de signification statistique.
Les données de l'étude IPASS, qui ont ensuite été publiées en août 2009, ont révélé un effet cliniquement significatif chez un sous-groupe de patients(2). Cette étude a été soumise à Santé Canada, ce qui a mené à l'approbation de la nouvelle indication le 18 décembre 2009.
"L'approbation d'IRESSA découle de notre persévérance et de notre engagement envers les patients et la découverte médicale", affirme Marc Zarenda, directeur scientifique chez AstraZeneca Canada. "Même si nous avons éprouvé des difficultés, nous sommes allés de l'avant pour chercher à comprendre pourquoi certains patients semblaient répondre particulièrement bien à IRESSA. Nous sommes très heureux à l'idée que cette nouvelle indication donnera accès au médicament à un sous-groupe de patients atteints de CPNPC et permettra d'adopter une approche véritablement personnalisée dans le traitement du cancer du poumon."
AstraZeneca Oncologie et soins de santé personnalisés
AstraZeneca Oncologie s'engage à découvrir et à mettre au point de nouveaux agents efficaces pour prévenir et traiter le cancer. Bon nombre des composés en développement chez AstraZeneca ciblent différents processus de signalisation qui sont essentiels à la division et à la survie des cellules cancéreuses, y compris l'anti-angiogenèse et l'inhibition de la réparation de l'ADN. Pour relever ce défi, AstraZeneca cherche à améliorer le pronostic, à prolonger la survie et à améliorer la qualité de vie des patients.
AstraZeneca reconnaît l'importance et le potentiel grandissant des stratégies de sélection des patients fondées sur la science qui peuvent améliorer les bienfaits cliniques ou le profil d'innocuité de tous les agents thérapeutiques, c'est-à-dire les soins de santé personnalisés. Les soins de santé personnalisés sont devenus une composante fondamentale de la découverte et de la mise au point des médicaments. AstraZeneca a pris des mesures positives pour s'assurer que tous les projets de mise au point de nouveaux médicaments comportent des plans appropriés de soins de santé personnalisés fondés sur l'état actuel des connaissances scientifiques et de la compréhension des maladies sur le plan clinique. AstraZeneca mise continuellement sur ses forces établies dans le but de devenir la compagnie vers laquelle les gens se tourneront en vue d'obtenir de meilleurs traitements pour combattre le cancer.
À propos d'AstraZeneca
AstraZeneca est une importante entreprise internationale de soins de santé engagée dans la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques sur ordonnance pertinents et la prestation de services de soins de santé. AstraZeneca est l'un des chefs de file de l'industrie pharmaceutique, comme en témoignent ses ventes de 31,6 milliards de dollars US et son imposante gamme de médicaments en gastro-entérologie, cardiologie, neurosciences, pneumologie, oncologie et infectiologie. Pour de plus amples renseignements sur AstraZeneca, visitez le site Web de la société à www.astrazeneca.ca.
Communiqué de presse vidéo accessible par satellite mardi le 16 mars De 10 h à 10 h 30 et de 14 h à 14 h 30, (heure de l'Est) Anik F2, bande C, transpondeur 3B @111,1 ouest Polarisation verticale, fréq. D/L 3820 MHz Sous-porteuses audio, 6,8 gauche, 6,2 droite problèmes avec la liaison satellite, composez le 1-800-565-1471. http://www.newscanada.com/mpgdownload.asp?id=nc3168 Références : (1) Monographie canadienne d'IRESSA(R). AstraZeneca Canada. 2009. (2) Mok T et al. Gefitinib or carboplatin-paclitaxel in pulmonary adenocarcinoma. New England Journal of Medicine: 361 (10):947-957. 2009. (3) Azzoli G et al. American Society of Clinical Oncology Clinical Practice Guideline Update on Chemotherapy for Stage IV Non-Small-Cell Lung Cancer. Dernière consultation : 22 décembre 2009. http://www.asco.org/guidelines/nsclc. (4) Société canadienne du cancer. Statistiques sur le cancer du poumon. Dernière consultation : 17 décembre 2009. http://www.cancer.ca/Canada-wide/About%20cancer/Cancer%20statistics/Stats%20at%20a%20glance/Lung%20cancer.aspx?sc_lang=fr-ca (5) Price, N. Clinical development of Gefitinib in Non-Small-Cell Lung Cancer and the Iressa Survival Evaluation in Lung Cancer Trial. Clinical Lung Cancer: janvier 2009.
IRESSA(R) est une marque de commerce du groupe AstraZeneca.
Renseignements: Stephanie Batcules, Chef, Communications - Oncologie, AstraZeneca Canada, (905) 615-6849, [email protected]; Roch Landriault, Stephanie Lyttle, Le Cabinet de relations publiques NATIONAL, (514) 843-2325, (514) 843-2365, [email protected], [email protected]
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