Après que son parti eut soutiré plus d'argent des entrepreneurs que la mafia, Tremblay doit partir
MONTRÉAL, le 1er oct. 2012 /CNW Telbec/ - « Les révélations faites à la Commission Charbonneau placent Montréal dans une situation insoutenable et Gérald Tremblay doit enfin poser un geste digne et remettre sa démission immédiatement », a déclaré aujourd'hui le chef de la 2e opposition à la Ville de Montréal et chef de Projet Montréal en réaction au témoignage et aux révélations de Lino Zambito sur l'existence d'une ristourne de 3% des contrats de la Ville au parti de Gérald Tremblay. « Pendant des années, le parti de Gérald Tremblay a coûté plus cher que l'extorsion de la part de la mafia, il faut le faire! », d'ajouter M. Bergeron.
Alors qu'il y à peine trois jours, le Maire jouait la colère devant les caméras en se scandalisant des rapports entre des entrepreneurs et la mafia à laquelle ceux-ci remettaient une « taxe » de 2,5% sur les contrats, aujourd'hui il se réfugie derrière le fait qu'il ne s'est jamais fait prendre auparavant pour rejeter le témoignage de l'ancien vice-président d'Infrabec du revers de la main. « Il ne s'est pas fait prendre, mais certains faits parlent clairement contre lui, a poursuivi le chef de Projet Montréal, citant le document disponible au http://projetmontreal.org/nouvelle/financement-politique-a-montreal-best-of.
« Il reste 13 mois au mandat de Gérald Tremblay à la tête de Montréal et au moins un an de travaux à la Commission Charbonneau. Au rythme où nous avons confirmation des malversations au sein de l'appareil municipal, ces mois risquent de rendre Montréal ingouvernable. Le lien de confiance avec l'administration, déjà ébranlé depuis des années, est brisé et Gérald Tremblay est le plus mal placé pour le réparer », a déclaré Richard Bergeron.
« Depuis des années le maire Tremblay se réfugie derrière sa ligne simpliste du : « si j'avais su, j'aurais agi ». Les Montréalais ont maintenant la preuve que Gérald Tremblay est partie prenante du problème et que s'il veut vraiment agir dans l'intérêt de la Ville et de ses citoyens, il doit partir, et tout de suite », a conclu Richard Bergeron.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
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