Article 246 de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme - L'ASSOCIATION
MINIÈRE DU QUÉBEC SOUHAITE DÉVELOPPER UN MEILLEUR DIALOGUE AVEC LES
MUNICIPALITÉS DES RÉGIONS-RESSOURCES
QUÉBEC, le 22 nov. /CNW Telbec/ - L'Association minière du Québec (AMQ) considère que c'est le gouvernement du Québec qui a la responsabilité d'encadrer la gestion et le développement des ressources minérales de cette province.
Pour le président-directeur général de cet organisme, M. Dan Tolgyesi, le développement des ressources minérales requiert des connaissances et une expertise très spécialisées. Or, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune dispose de ces attributs. Par les Commissions régionales des ressources naturelles et du territoire (CRRNT), il apporte son soutien et son expertise aux municipalités et aux MRC pour leur permettre de prendre connaissance du potentiel géologique de leur territoire et d'évaluer aussi les impacts des projets de développement des activités minières. D'autre part, le ministère consulte aussi les autorités municipales avant de finaliser sa recommandation. Cependant, puisque le gouvernement est le propriétaire des ressources, c'est donc à lui, et à lui seul, qu'incombe la responsabilité d'accorder ou de refuser le permis de travaux miniers, soutien M. Tolgyesi.
Malaise des autorités municipales
Devant le malaise manifesté par certaines municipalités envers l'exécution de travaux miniers sur leur territoire, le PDG de l'AMQ se veut rassurant. Nous constatons l'existence d'un certain malaise et nous voulons adresser le message aux autorités municipales que l'industrie est prête à travailler étroitement avec celles-ci pour trouver des solutions et des modalités d'implantation et de suivi d'activités minières mutuellement bénéfiques sur leur territoire.
À titre d'exemple, l'AMQ rappelle que des entreprises, des associations du secteur minier, des municipalités et conseils autochtones ont déjà signé dans le passé des ententes régissant l'exécution de travaux miniers et de dispositions pour la protection du territoire dans des milieux aussi sensibles que les réserves fauniques Aiguebelle en Abitibi et Matamec sur la Côte-Nord.
La Stratégie minérale du Québec favorise d'ailleurs la consultation et le dialogue entre les sociétés minières et les communautés locales et autochtones concernées pour le développement d'un site minier. Il s'agit-là d'une approche que l'Association minière du Québec encourage déjà grandement depuis plusieurs années auprès de ses membres, soit celle de développer et d'entretenir à long terme une cohabitation harmonieuse avec les différentes communautés des régions où ces entreprises exercent leurs activités.
Conclusion
Le président-directeur général de l'AMQ indique que toute l'industrie minière favorise un meilleur dialogue et une approche participative avec les municipalités minières afin de trouver des solutions à des préoccupations potentielles du milieu lors de l'exécution de travaux miniers sans pour autant devoir soustraire l'accès aux ressources géologiques et au potentiel de développement régional qu'elles représentent.
Celui-ci rappelle que l'industrie minérale a évolué et adopté, au fil des années, des pratiques basées sur un développement responsable et durable. L'industrie minière, tout comme les communautés, doivent se développer ensemble et dans un cadre qui respecte les aspirations de chacun.
Renseignements:
Personnes ressources :
M. Dan Tolgyesi, président-directeur général
Association minière du Québec
Tél. 418-657-2016
[email protected]
M. André Lavoie, directeur
Communications et affaires publiques
Association minière du Québec
Tél. 418-657-2016
[email protected]
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