MONTRÉAL, le 25 nov. 2019 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle (AGA) 2019, l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a montré toute la pertinence de son mandat de protection du public et de sa démarche de rapprochement auprès des membres. Ainsi, c'est en présence de 1 000 délégués issus de toutes les régions du Québec que le président de l'OIIQ, Luc Mathieu, a tiré un bilan de sa première année à la présidence. Son rapport rassembleur et inspirant a rappelé que les quelque 76 000 infirmières et infirmiers du Québec contribuent de façon fondamentale à l'accès aux soins de santé. Bien que la profession doive composer aujourd'hui avec plusieurs défis, elle ne cesse d'évoluer et de s'affirmer davantage.
Les priorités de l'OIIQ
Optimiser l'occupation du champ d'exercice
L'importance de la pleine occupation du champ d'exercice infirmier par les membres et l'actualisation des rôles infirmiers contemporains par les parties prenantes, qui contribuent à la fois à la qualité, à la sécurité et à l'accès aux soins de santé, ont été évoquées d'emblée. « C'est un enjeu majeur pour l'Ordre et pour l'ensemble de la profession. Quinze ans après l'adoption de la Loi 90, les infirmières et infirmiers déploieraient tout juste la moitié de leur champ d'exercice. L'occupation de notre champ d'exercice est l'affaire de tous : non seulement les infirmières et infirmiers, mais aussi les professionnels œuvrant en enseignement, en recherche et en gestion, de même que le ministère de la Santé et des Services sociaux », a soutenu Luc Mathieu.
Du nouveau en matière d'inspection professionnelle
Ce fut aussi l'occasion d'annoncer l'optimisation des mécanismes de protection du public, notamment celui de l'inspection professionnelle. L'OIIQ a implanté à cet égard un processus désormais automatisé et défini de nouvelles orientations, de sorte que les membres de l'OIIQ feront maintenant l'objet d'une inspection individuelle, ce qui met fin aux inspections collectives. L'inspection professionnelle individuelle permet, d'une part, de vérifier si le membre détient la compétence requise afin d'exercer conformément aux normes de pratique, aux lois et aux règlements et, d'autre part, de soutenir ce dernier dans le maintien et le développement de sa compétence professionnelle.
Une avancée historique pour les IPS
Les travaux entre l'OIIQ, le ministère de la Santé et des Services sociaux et le Collège des médecins du Québec qui ont mené au projet de loi no 43 permettant aux IPS, en 2020, de diagnostiquer certaines maladies en fonction de leur classe de spécialité et de leur domaine de soins, sont une autre priorité de l'OIIQ. Cette avancée sans précédent vient reconnaître l'apport des cinq classes de spécialités d'IPS aux problèmes d'accès et signifie une nouvelle ère en matière de collaboration interprofessionnelle avec les autres professionnels de la santé.
Le rôle sociétal de l'OIIQ : une posture davantage affirmée
De plus, c'est avec fierté que l'OIIQ a déposé, dans le cadre de l'AGA 2019, une prise de position relative à l'impact des changements climatiques sur la santé des populations et la pratique infirmière. « De nombreux enjeux sont omniprésents dans l'actualité et ont des répercussions tant sur le public que sur la pratique infirmière. Je crois fermement que les ordres professionnels ont un rôle sociétal à jouer et qu'il est de leur devoir de prendre la parole publiquement sur des enjeux liés à leur domaine d'expertise », a déclaré Luc Mathieu.
Les perspectives d'avenir pour la profession
L'OIIQ continuera de favoriser le développement de la profession, de la pratique avancée et d'une identité forte. En plus d'intervenir par différents moyens sur le dossier du temps supplémentaire obligatoire, il veillera à prendre en charge la situation a cours dans les centres d'hébergement de soins de longue pour assurer une présence infirmière et la mise en valeur des expertises infirmières. Par ailleurs, l'OIIQ améliorera de façon continue ses mécanismes de protection du public, en plus de mettre en œuvre la gouvernance renouvelée de l'OIIQ découlant de la Loi 11 et la collaboration renforcée avec les ordres régionaux.
« La planification stratégique 2020-2023, résultant d'un large processus de consultation auprès d'une trentaine de parties prenantes internes et externes, sera dévoilée officiellement lors du lancement des célébrations du 100e de l'OIIQ en février prochain. Le dossier qui retiendra l'attention et mobilisera les efforts de l'OIIQ est très certainement le dossier de la norme d'entrée à la profession au niveau universitaire qui, nous dit-on, doit être réglé pour répondre aux besoins de santé grandissants et à la complexité des soins au Québec », a conclu Luc Mathieu.
» Consultez le rapport annuel de l'OIIQ 2019-2020
À propos de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
L'OIIQ est le plus grand ordre professionnel dans le domaine de la santé au Québec. Il est régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers et par le Code des professions. L'OIIQ est également guidé par ses valeurs de gouvernance que sont la confiance, la bienveillance, le respect et l'équité. Il compte quelque 76 000 membres et quelque 16 000 étudiants immatriculés. Sa mission est d'assurer la protection du public par et avec les infirmières et infirmiers, tout en veillant à l'amélioration de la santé des Québécois. L'OIIQ a également pour mandat d'assurer la compétence et l'intégrité des infirmières et infirmiers du Québec ainsi que de contribuer à la promotion d'une pratique infirmière de qualité.
SOURCE Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
et entrevues : Colette Ouellet, Directrice, Bureau du président, OIIQ, 514 604-2298, [email protected]; Karina Sieres, Spécialiste, Relations publiques, Bureau du président, OIIQ, 514 895-1987, [email protected]
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