MONTRÉAL, le 4 févr. 2021 /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et l'Union étudiante du Québec (UEQ) se réjouissent de la mise en œuvre d'assouplissements en zone rouge qui permettront à la population étudiante de reprendre contact avec son milieu d'enseignement. Selon les organisations étudiantes, la ministre de l'Enseignement supérieur et le premier ministre reconnaissent la détresse psychologique vécue par la communauté étudiante. Cette preuve de confiance est la bienvenue à un moment où la crise est encore bien présente.
BRISER L'ISOLEMENT : LA PRIORITÉ
« L'isolement est la première raison pour laquelle 64 % de la population étudiante collégiale de la province a vu sa santé psychologique se détériorer. Retourner en classe, au moins partiellement, est selon nous le moyen le plus efficace et global de contrer cet isolement », considère Noémie Veilleux, présidente de la FECQ. La ministre McCann explore divers scénarios depuis un moment, et le feu vert donné par la Santé publique témoigne du souci pour la santé psychologique de la population étudiante, qui doit compter dans la balance.
Jade Marcil, présidente de l'UEQ, est du même avis : « L'ouverture des portes des campus et des lieux d'études en groupe est essentielle. On espère que cela permettra aux étudiants et aux étudiantes qui étaient isolés de créer des liens avec leurs camarades ».
L'ÉQUITÉ DES MESURES
La possibilité pour tous les membres de la population étudiante de fréquenter le campus est également saluée par la FECQ et l'UEQ. Cela permet aux personnes étudiant dans des domaines pour lesquels l'enseignement se fait complètement à distance d'avoir l'opportunité de bénéficier graduellement de l'enseignement présentiel. « Ce retour permettra une consolidation de la relation pédagogique entre la personne étudiante et enseignante, ce qui est avenant en termes de réussite », explique Mme Veilleux.
Les organisations sont également satisfaites de constater que les personnes ne pouvant suivre leurs cours en présentiel, pour différentes raisons, n'auront pas obligatoirement à se rendre sur le campus. « L'enseignement en présentiel ne doit pas être une obligation, plusieurs personnes ne pourront se rendre dans les classes, il faudra que les établissements les soutiennent et les accommodent. Ça ne sera pas simple, il faudra des ressources considérables pour y arriver », exprime Mme Marcil.
UNE SOLUTION INNOVANTE
Pour les fédérations étudiantes, la mise en place de groupes d'études de six personnes étudiantes constitue un moyen créatif de permettre aux membres de la communauté étudiante de se réapproprier l'établissement d'enseignement. Tout en respectant les mesures sanitaires, le travail d'équipe et les liens sociaux seront ainsi renforcés.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie et d'études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
À PROPOS DE L'UEQ
L'Union étudiante du Québec (UEQ) a pour mission de défendre les droits et intérêts de la communauté étudiante universitaire, de ses associations membres et de leurs membres, en promouvant, protégeant et améliorant la condition étudiante et la condition des communautés locales et internationales. Elle compte plus de 91 000 membres universitaires à travers le Québec.
SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
Rafaël Leblanc-Pageau, vice-président et attaché de presse (FECQ), 514 554-0576, [email protected]; Alexandre Ducharme, attaché politique (UEQ), (514) 497-2602, [email protected]
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