Assurance autonomie - Coopérer pour vieillir en santé
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CONSEIL QUEBECOIS DE LA COOPERATION ET DE LA MUTUALITE20 nov, 2013, 13:00 ET
QUÉBEC, le 20 nov. 2013 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la présentation de son mémoire dans le cadre de la consultation parlementaire sur l'assurance autonomie, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) a milité en faveur d'une reconnaissance institutionnelle de l'implication des usagers au sein de la gouvernance des entreprises d'économie sociale prestataires de soins de santé et de services d'aide à domicile.
Alors qu'il est un fait connu que la participation démocratique et le sentiment de pouvoir agir pour améliorer ses conditions de vie sont des facteurs déterminants de la santé, le directeur général du CQCM, Gaston Bédard, a fait valoir que « la représentation des bénéficiaires dans les processus décisionnels de l'entreprise, telle qu'assurée dans les coopératives, assure une gestion transparente, des services de qualité et une meilleure cohérence entre les besoins des personnes en perte d'autonomie et les services qui leur sont offerts ».
Ainsi, les représentants du mouvement coopératif et mutualiste québécois, qui ont précisé être en accord avec la proposition du ministre de s'assurer que tous les fournisseurs de services dans le cadre de l'assurance autonomie fassent l'objet d'une accréditation encadrée par un processus formel, recommandent que les critères de cette reconnaissance explicite comprennent notamment la participation des usagers aux instances décisionnelles de l'entreprise.
Le CQCM adhère également au constat du Livre blanc selon lequel l'atténuation des impacts du vieillissement de la population est un enjeu dont la responsabilité doit être partagée entre l'État et divers acteurs de la société. À cet égard, le mouvement coopératif et mutualiste s'est dit prêt à assumer une part de cette responsabilité, que ce soit par la contribution des coopératives de santé et de services à domicile ou autres.
« Il est cependant clair qu'une solution durable et efficace pour favoriser le maintien à domicile devra aussi passer par la prévention et la proximité des services », a soulevé Jocelyne Rouleau, administratrice du CQCM et directrice générale de la Confédération québécoise des coopératives d'habitation, « Dans cette optique, nous croyons qu'au-delà des prestations de services de santé et de services à domicile, les coopératives pourront apporter une plus grande contribution à une éventuelle Politique nationale de soutien à l'autonomie, dans une approche inclusive, qui mise sur la prévention et la transversalité de certains secteurs portés par notre mouvement ».
Rappelons que le CQCM compte au sein de ses membres la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec et la Confédération québécoise des coopératives d'habitation, qui ont toutes deux soumis des mémoires respectifs dans le cadre de la consultation parlementaire sur l'assurance autonomie.
À propos du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité représente l'ensemble des organisations coopératives sectorielles et régionales du Québec. Il représente plus de 3 300 coopératives et mutuelles, lesquelles génèrent plus de 95 000 emplois. Avec plus de 200 milliards de dollars d'actifs, ces entreprises participent de façon positive au développement économique et social du Québec.
SOURCE : CONSEIL QUEBECOIS DE LA COOPERATION ET DE LA MUTUALITE
Mee-Rang Ricard-Bouillon
Conseillère principale aux relations gouvernementales et aux communications
(581) 983-2044
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