ATAC flash nouvelles - L'ATAC dénonce les augmentations de plus de 50% des
droits pour la sécurité des passagers du transport aérien
OTTAWA, le 26 févr. /CNW Telbec/ - "Il est inacceptable qu'on oblige les passagers du transport aérien d'assumer la facture de la sécurité nationale." C'est ainsi que John McKenna, président et chef de la direction de l'Association du transport aérien du Canada (ATAC) a réagi à la nouvelle de l'augmentation des Droits pour la sécurité des passagers du transport aérien (DSPTA) annoncée en fin de journée hier par John Baird, ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités.
Le DSPTA est une taxe imposée en 2001 afin de financer l'Administration canadienne pour la sûreté du transport aérien (ACSTA). Cette taxe est imposée aux passagers s'envolant à partir de 89 aéroports désignés au Canada. Les augmentations annoncées aux DSPTA sont supérieures à 50%. Le droit payé pour un vol domestique aller-retour passe de 9,80$ à 14,96$, soit une augmentation de 53%. Le droit payé pour un vol transfrontalier (aux États-Unis) aller seulement coûtera désormais 12,71$ plutôt que 8,34$, soit 52% plus élevé. Le droit pour un vol international passe de 17,00$ à 25,91$, une augmentation de 52%. "Ceci est totalement inacceptable surtout lorsqu'on considère que notre industrie et nos clients sont encore aux prises avec une économie chancelante", déclarait le président de l'ATAC.
Selon une étude produite par l'ATAC en 2008, le DSPSA pour un vol domestique au Canada se hissait déjà au deuxième rang mondial; seulement aux Pays-Bas trouvait-on des droits plus élevés. "Nous commençons à douter sérieusement de l'efficacité de l'ACSTA si elle doit charger les plus droits parmi les plus élevés au monde", commentait M. McKenna.
L'ATAC s'objecte au fait que le passager aérien canadien ait à assumer la facture pour la sécurité nationale. "Les autres modes de transport ne paient pas pour la sécurité, pourquoi le transport aérien ne reçoit-il pas la même considération que le transport ferroviaire, maritime ou terrestre? Nous ne savons pas combien le gouvernement récolte grâce à la DSPTA et nous exigeons plus de transparence sur comment ces fonds sont dépensés. Nous avons hâte de prendre connaissance de l'examen sur l'efficacité de l'ACSTA qu'effectuera le gouvernement du Canada", concluait M. McKenna.
Renseignements: veuillez communiquer avec: John McKenna, Président et chef de la direction, [email protected], Téléphone: (613) 233-7727, poste 313
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