Attentes budgétaires - La CAQ doit chiffrer la part du déficit attribuable au fédéralisme
QUÉBEC, le 7 mars 2024 /CNW/ - Paul St-Pierre Plamondon, député de Camille-Laurin et chef du troisième groupe d'opposition, demande au gouvernement de chiffrer le coût des refus successifs d'Ottawa aux demandes de la CAQ dans le prochain budget. « Avant qu'il n'obtienne le pouvoir en 2015, le premier ministre promettait d'aller chercher 15 milliards de dollars du fédéral, il promettait de faire des « gros gains ». En 2024, on ne peut que constater l'échec total de ses demandes et du nationalisme caquiste. Ça explique une bonne partie du large déficit annoncé, il faut que la CAQ soit transparente avec les Québécois », souligne le chef du Parti Québécois.
- Paul St-Pierre Plamondon demande au gouvernement de chiffrer le coût des nombreux refus d'Ottawa face aux demandes de François Legault.
- Le chef du Parti Québécois demande que la CAQ soit transparente face au prix que le fédéralisme engendre aux finances publiques du Québec.
- Le chef du Parti Québécois évalue les sommes réclamées et non perçues à environ 14 milliards de dollars.
- Il réitère qu'une seule conclusion doit être tirée de l'échec du fédéralisme caquiste : l'indépendance du Québec.
Un manque à gagner qui a un impact direct sur les services aux citoyens
Le chef du Parti Québécois constate que le premier ministre a déjà annoncé que le budget serait déficitaire et que ce déficit s'explique par des choix du gouvernement, comme ceux de baisser les impôts des Québécois au coût de 1,7 milliard de dollars par année. Cette somme s'ajoute à tous les coûts engendrés par des politiques unilatéralement décidées par le fédéral sans l'accord du Québec, notamment l'accueil inéquitable de demandeurs d'asile sur le territoire. « La CAQ demande présentement 1 milliard de dollars pour les demandeurs d'asile, mais n'a obtenu que 100 millions. Il s'agit d'un manque à gagner de 900 millions », indique-t-il.
Sans oublier le manque à gagner des autres demandes du gouvernement actuel : « La CAQ a réclamé 6 milliards de dollars pour notre réseau de la santé et n'en a obtenu qu'un seul. Il s'agit d'un autre manque à gagner de 5 milliards. La CAQ attend toujours un droit de retrait avec compensation de 3 milliards pour le programme dentaire. Sans oublier les demandes pour la tempête du verglas, le rapport d'impôt unique, ou encore en culture et en infrastructure », a rappelé le chef du Parti Québécois.
À la lumière de ce qui précède, il invite la CAQ à être transparente avec la population en leur présentant une estimation rigoureuse du manque à gagner de son fédéralisme. En donnant toute l'information aux Québécois à ce sujet, il est d'avis qu'ils seront outillés pour tirer leurs propres conclusions. « Dans le prochain budget, la CAQ doit faire preuve de transparence avec les Québécois : elle doit chiffrer la part du déficit du budget caquiste de 2024 qui est attribuable aux refus du fédéral. On constatera qu'on sous-finance plusieurs postes et il est impossible de ne pas faire le lien avec l'échec du rapatriement de notre argent. En se mettant à genoux devant Ottawa, le résultat sera toujours le même, et il faut en tirer des conclusions politiques. La nôtre, c'est l'indépendance du Québec », conclut-il.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, (418) 720-5717, [email protected]
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