Attentes prébudgétaires de Québec solidaire - « M. Leitão doit délaisser son habit de banquier »
QUÉBEC, le 24 mars 2015 /CNW Telbec/ - À quarante-huit heures du budget, la députée de Gouin, Françoise David, et la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, ont partagé leurs attentes envers le budget qui sera présenté jeudi. « M. Leitão doit délaisser son habit de banquier. Le Québec ce n'est pas seulement des colonnes de chiffres, c'est aussi des citoyennes et citoyens qui payent chèrement le prix des politiques d'austérité », a déclaré Françoise David.
« Il ne faut pas se laisser berner. Techniquement le déficit est déjà résorbé. En fait, en 2015-2016, il y aura même un surplus. Il ne faut pas oublier que le gouvernement calcule comme une dépense le 1,6 milliard $ qui sera versé au fonds des générations alors qu'il s'agit d'une somme excédentaire qui va servir à payer la dette », rappelle la porte-parole parlementaire Françoise David.
Québec solidaire propose des solutions concrètes pour présenter un budget équilibré tout en réduisant les inégalités. « M. Leitão devrait regarder du côté du prix des médicaments pour réduire le gaspillage. Le Québec paye chaque année 1,5 milliard $ en trop en raison d'une gestion laxiste. Notre ministre et ancien banquier devrait aussi réinstaurer la taxe sur le capital des banques et institutions financières, un cadeau injustifié de 800 millions $ qu'on doit leur retirer », propose Manon Massé.
Toutes ces mesures permettraient de renflouer les coffres de l'État sans piger dans les poches des contribuables. Cet argent devrait servir à préserver et améliorer les services publics. Au lieu de cela, le gouvernement Couillard s'entête dans sa vision idéologique qui fait mal aux citoyens mais aussi à l'économie comme le disent de plus en plus d'économistes.
« Si le gouvernement est de bonne foi et souhaite s'attaquer aux inégalités, il pourrait commencer par adopter notre projet de loi sur les pensions alimentaires pour enfants. C'est une injustice que les pensions alimentaires soient incluses dans le calcul des prestations sociales. Des mères monoparentales et leurs enfants, parmi les plus vulnérables, sont privés chaque année de quelque 40 millions de dollars », de conclure Manon Massé.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, [email protected], 418-473-2579
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