Attention à la présence de cerfs de virginie sur la route 132 et sur plusieurs routes collectrices dans la Baie-des-Chaleurs
NEW RICHMOND, QC, le 22 juin 2015 /CNW Telbec/ - Le ministère des Transports (MTQ), en collaboration avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) ainsi que la Sûreté du Québec (SQ), demande aux usagers de la route d'être vigilants en raison de la présence importante de cerfs de Virginie sur la route 132 et plusieurs routes collectrices dans la Baie-des-Chaleurs.
Des chiffres qui montrent un phénomène préoccupant
Depuis quelques années, le MTQ est préoccupé par le nombre grandissant de collisions automobiles avec la grande faune dans la Baie-des-Chaleurs. En 2011, il a récupéré 235 carcasses. En 2014, c'est 461 carcasses de cerfs de Virginie qui ont été récupérées dans les MRC d'Avignon et de Bonaventure, le secteur le plus névralgique se situant entre les municipalités de Nouvelle et de Port-Daniel-Gascons, soit sur un tronçon d'environ 125 kilomètres.
Selon la SAAQ, entre 2011 et 2014, le nombre d'accidents avec rapport de police (blessés graves, blessés légers et dommages matériels seulement) impliquant des cerfs de Virginie dans les MRC d'Avignon et de Bonaventure est passé de 110 à 211. Aucun accident mortel n'est survenu durant ces années.
Le nombre grandissant de collisions est une conséquence de l'augmentation de la population de cerfs de Virginie dans la région de la Gaspésie, qui est passée de moins de 1 000 vers le début des années 1990 à un nombre évalué entre 10 000 et 12 000 aujourd'hui. On trouve 85 % de ce cheptel dans la Baie-des-Chaleurs.
Deux facteurs à ne pas sous-estimer : le nourrissage des bêtes et le comportement des conducteurs
L'intervention humaine joue un rôle crucial dans l'amélioration de la situation que visent tous les intervenants réunis. Ainsi, le MFFP estime que le nourrissage des cerfs de Virginie à des fins récréatives par certains citoyens en milieu urbain et périurbain contribue à augmenter les risques de collisions routières avec ces animaux. En plus de compromettre la sécurité routière par le maintien de cerfs aux abords du réseau routier, le nourrissage a des effets négatifs sur la santé, le comportement et la survie des cerfs.
Enfin, il est essentiel que les automobilistes adaptent leur conduite dans les zones à risque de collision. À cet égard, le MTQ, la SQ et la SAAQ demandent aux usagers de la route qui traversent une zone identifiée par des panneaux signalant la présence de cerfs de réduire leur vitesse dans ces secteurs afin d'augmenter leur temps de réaction. Il importe d'être particulièrement vigilant au lever et au coucher du soleil, surtout en juin, juillet, octobre et novembre, puisque les risques de collision sont plus élevés durant ces périodes.
SOURCE Ministère des Transports
Source : Miryam Leclerc, Conseillère en communication, Direction du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Ministère des Transports du Québec, Tél. : 418 727-3675, poste 2235; Pour information : Sécurité sur la route dans des secteurs à haute présence de cerfs : Miryam Leclerc, Conseillère en communication, Direction du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Ministère des Transports du Québec, Tél. : 418 727-3675, poste 2235; Relations avec les médias, Direction des communications, Ministère des Transports du Québec, Tél. : Québec : 418 644-4444, Montréal : 514 873-5600, Sans frais : 1 866 341-5724; Habitudes de vie des cerfs et impact du nourrissage : Jacques Nadeau, Relationniste de presse, Direction des communications, Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Téléphone : 418 627-8609, poste 3071
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