AU PAYS DE LA RÉNOVATION, DIFFICILE DE RESPECTER LE BUDGET, SELON UN SONDAGE
DE RBC
TORONTO, le 27 oct. /CNW/ - Fiers de leur logement, les Canadiens n'hésitent pas à investir dans leur maison ou leur appartement, mais certains ont du mal à maîtriser les coûts que cela entraîne, selon le septième sondage annuel de RBC sur la rénovation domiciliaire. Les deux tiers des propriétaires résidentiels canadiens (66 pour cent) ont effectué au moins une rénovation au cours des deux dernières années et, même si 68 pour cent d'entre eux avaient établi un budget, seulement la moitié (49 pour cent) ont réussi à le respecter.
Rétrospectivement, beaucoup ont exprimé des regrets quant à la manière dont leurs travaux ont été réalisés. Vingt-huit pour cent ont dénoncé le dépassement de budget comme la principale erreur de leur projet, suivie du recours à un mauvais entrepreneur ou à de mauvais ouvriers (15 pour cent) et de la décision de faire les travaux eux-mêmes (13 pour cent).
« Les Canadiens continuent de considérer toute amélioration à leur maison comme un très bon investissement. Mais le piège avec la rénovation, c'est qu'il est facile de multiplier les ajouts non prévus initialement, explique Patricia Everingham, directrice, Prêts personnels, RBC. L'addition peut monter rapidement et, très vite, on s'aperçoit qu'on a dépassé le budget et la durée prévue des travaux. La meilleure solution consiste à établir un budget réaliste et à mettre en place un financement souple dès le départ. »
Utiliser le crédit pour financer une rénovation
Plus de la moitié (55 pour cent) des Canadiens qui rénovent ont utilisé des fonds disponibles ou leur épargne pour payer les travaux et un tiers (35 pour cent) ont remboursé la dette contractée en moins d'un mois. Parmi ceux qui paient encore leurs rénovations, 41 pour cent s'attendent à rembourser leur dette pendant plus d'un an encore.
Les Canadiens qui ont utilisé d'autres méthodes de paiement en plus de leur argent disponible ou de leur épargne ont le plus souvent employé des cartes de crédit (38 pour cent) ou une marge de crédit ordinaire (24 pour cent). Les principales raisons invoquées pour l'utilisation d'une carte de crédit étaient de pouvoir accumuler des points récompense (42 pour cent) et de faciliter le suivi des coûts de rénovation (30 pour cent) et parce qu'ils avaient besoin du crédit disponible (28 pour cent).
Les Canadiens plus jeunes, âgés de 18 à 34 ans, qui prévoient entreprendre des rénovations au cours des deux prochaines années ont plus tendance à dire qu'ils paieront leur projet avec une carte de crédit (40 pour cent), ou comptant.
« Les petits projets nécessitent généralement des frais moins élevés et une carte de crédit est un moyen commode de les payer au fur et à mesure. Si vous prévoyez une rénovation de grande envergure, l'emprunt d'une somme plus importante dès le départ est plus avantageux et vous aide à établir un budget auquel vous pouvez vous en tenir », a ajouté Mme Everingham.
Tendances dans la rénovation
Parmi ceux qui ont l'intention de faire des rénovations au cours des deux prochaines années, les projets les plus souvent envisagés touchent les salles de bain (38 pour cent) et l'extérieur (32 pour cent), dont les aménagements paysagers et l'amélioration d'une terrasse. Les projets de rénovation des sous-sols ont augmenté le plus, passant de 13 pour cent en 2009 à 21 pour cent. Pour certains Canadiens, il demeure important de maintenir un certain prestige ou de rester au goût du jour, et les deux principaux facteurs qui influencent les choix dans une rénovation sont les maisons d'amis, de membres de la famille et de voisins (36 pour cent) suivis des émissions de télévision sur la rénovation domiciliaire (34 pour cent). Le plus souvent, ce sont les femmes qui ont manifesté en premier les besoins ou le souhait de rénover (63 pour cent). Plus de la moitié (55 pour cent) de celles qui entreprennent un projet de rénovation s'attendent à ce que leur conjoint fasse l'essentiel du travail. Seulement 34 pour cent comptent faire appel à un entrepreneur et 31 pour cent disent qu'elles feront l'essentiel du travail elles-mêmes.
Perspectives de la rénovation - Canada et États-Unis
Ces deux dernières années, le Canada a été un « pays de rénovation », comparativement aux États-Unis, puisque 66 pour cent des propriétaires résidentiels canadiens ont réalisé une rénovation, contre 51 pour cent pour leurs homologues américains. Cependant, le sondage a aussi constaté que les projets de rénovation des Canadiens ont diminué pour les deux prochaines années. Les intentions de rénover dans l'ensemble du pays ont baissé de quatre points de pourcentage à 62 pour cent - probablement en partie en raison de l'expiration du crédit d'impôt à la rénovation. Au sud de la frontière, légèrement plus (67 pour cent) de propriétaires comptent rénover, cependant ils prévoient de dépenser moins (9 800 $) que les Canadiens (10 796 $).
Rénover plutôt que déménager
Les trois quarts des ménages canadiens (74 pour cent) disent qu'ils préféreraient rénover plutôt que de déménager et la moitié (52 pour cent) de ceux qui projettent des rénovations mèneraient leurs projets à terme même si les prix des maisons devaient plafonner ou baisser. La vaste majorité (92 pour cent) des Canadiens considèrent les rénovations comme un moyen d'accroître cette valeur.
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Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions d'un sondage RBC mené par Ipsos Reid entre le 17 et 22 septembre 2010. Le sondage en ligne était basé sur un échantillon aléatoire de 3 565 Canadiens et 3 205 Américains possédant une maison ou un appartement, dont 2 156 Canadiens et 2 090 Américains qui envisagent de faire des rénovations au cours des deux prochaines années. Les résultats sont fondés sur un échantillon de sondage par quota pondéré pour équilibrer les données démographiques et assurer que la composition de l'échantillon reflète la réalité de la population canadienne selon les données du recensement. Les échantillons par quota pondéré du sondage en ligne d'Ipsos donnent des résultats qui doivent reproduire sensiblement un échantillon probabiliste. Un échantillon probabiliste non pondéré de 3 565 répondants canadiens, avec un taux de réponse de 100 pour cent, aurait une marge d'erreur de ± 1 pour cent, 19 fois sur 20. Un échantillon probabiliste non pondéré de 3 205 répondants américains, avec un taux de réponse de 100 pour cent, aurait une marge d'erreur de ± 2 pour cent, 19 fois sur 20.
Renseignements:
Contacts médias :
Raymond Chouinard, RBC 514 874-6556, [email protected]
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