Aucune exception de la SOLIM pour Claude Blanchet dans le dossier BLF
MONTRÉAL, le 23 janv. 2014 /CNW Telbec/ - Le Fonds immobilier de solidarité FTQ (auparavant SOLIM) n'a fait aucune exception pour Claude Blanchet lors de son investissement dans Capital BLF, maintenant Fonds de placement immobilier BLF.
Les analyses effectuées par le Fonds immobilier dans le dossier BLF ont inclus tous les processus réguliers, soit l'analyse du plan d'affaires, et des évaluations immobilière, de la direction, du potentiel de croissance et de rentabilité.
Les investissements du Fonds, tant dans Cominar en 1998 que dans BLF en 2009, s'inscrivaient dans une volonté de participer à la croissance de l'industrie québécoise des fiducies de placement immobilier. Les fiducies québécoises de placement immobilier ont beaucoup de difficulté à lever des capitaux jusqu'à ce qu'elles atteignent un noyau dur. Contrairement au marché de Toronto qui compte plusieurs investisseurs institutionnels ouverts à investir dans de telles fiducies, le Québec ne compte que très peu d'investisseurs de ce genre.
Ce secteur étant sous-développé, il offre également aux investisseurs la perspective de bons rendements au cours des prochaines années. Aujourd'hui, plus que jamais avec un parc locatif en vieillissement, le marché locatif est florissant et le plan d'affaires viable. La fiducie de placement immobilier est un placement très prisé et certaines ont connu beaucoup de succès. Le Fonds de solidarité FTQ appuie ainsi l'émergence de ce secteur en tenant compte du volet de développement économique de sa mission.
Le marché visé par BLF a un bon potentiel de croissance, positionnant BLF comme un possible futur Cominar, le premier fonds immobilier dans lequel le Fonds a investi. Cet investissement, bien que fait par le Fonds (la capitalisation de SOLIM étant trop petite à l'époque) était géré par SOLIM, contrairement à ce que le journal La Presse rapporte ce matin. À preuve, l'ancien PDG de SOLIM de l'époque, a siégé au conseil d'administration de Cominar de 1998 à 2005.
Il est reconnu généralement qu'il faut regarder la performance des titres boursiers sur une période de 5 à 15 ans. Avec l'arrivée de Mathieu Duguay de COGIR, qui a une longue feuille de route et qui a lui-même investi des sommes importantes dans BLF, BLF saura tirer son épingle du jeu parce qu'il y a de belles perspectives d'acquisition pour développer un parc d'immeubles locatifs résidentiels très intéressant.
Cinq experts consultés par La Presse Affaires ont d'ailleurs reconnu le fort potentiel de ce secteur en général et de BLF en particulier dans un article publié le 7 octobre 2013 :
BLF est une jeune entreprise gérée par un entrepreneur (Mathieu Duguay) qui a fait ses classes en gestion immobilière chez Cogir, une entreprise fondée par son père. | ||
Mathieu Duguay détient 650 000 actions, soit 20 % de BLF. | ||
«La croissance des profits ne va pas exploser en quatre ans. Ce qui peut mousser le titre est l'augmentation de la valeur comptable en achetant des immeubles à bon prix ou en faisant augmenter le prix des loyers et le taux d'occupation pour éventuellement revendre les immeubles à un meilleur prix», commente Philippe Hynes. | ||
La particularité de BLF est de cibler le secteur des propriétés multirésidentielles au Québec. «Pour atteindre une grosseur qui lui permettra de réaliser de plus en plus d'économies d'échelle, BLF cible le marché des régions.» | ||
- Richard Dufour, « À la chasse aux vedettes de demain », La Presse, le 8 octobre 2013 |
Il peut arriver à l'occasion - comme en témoignent nos investissements dans Cominar et BLF - que le Fonds investisse dans des compagnies publiques œuvrant dans l'immobilier. Cominar est d'ailleurs aujourd'hui la plus grosse fiducie de placement immobilier au Québec, et la deuxième au Canada avec près de 500 immeubles à l'échelle du pays. C'est ce modèle qui a inspiré le Fonds à investir dans le domaine du locatif résidentiel.
Rappelons finalement que Claude Blanchet et Marc Marois ont démissionné le 6 décembre 2013 du conseil d'administration de BLF et qu'ils ne sont plus actionnaires de l'entreprise.
Comité d'évaluation indépendant
Contrairement à ce que rapporte La Presse ce matin, le comité d'évaluation indépendant du Fonds de solidarité FTQ et ses membres comme Pierre Laflamme ne jouent absolument aucun rôle dans l'analyse de projets d'investissement du Fonds ou du Fonds immobilier. Le but du comité est de vérifier les processus d'évaluation qui mènent à la détermination des actifs nets du Fonds et de la valeur de l'action. Pierre Laflamme n'a donc joué aucun rôle en ce qui a trait aux investissements du Fonds immobilier dans BLF. Ce comité d'évaluation indépendant est d'ailleurs rendu obligatoire par l'AMF.
À propos du Fonds de solidarité FTQ
Faire tourner l'économie d'ici, grâce au Fonds de solidarité FTQ. Avec un actif net de 9,7 milliards de dollars au 30 novembre 2013, ce fonds d'investissement en capital de développement fait appel à l'épargne des Québécoises et des Québécois. Ses investissements, dans tous les secteurs de l'économie, contribuent à la création et au maintien d'emplois dans les entreprises et favorisent le développement du Québec. Le Fonds de solidarité FTQ est partenaire, directement ou par l'intermédiaire de l'un des membres de son réseau, de près de 2 400 entreprises. Avec plus de 615 000 actionnaires-épargnants, il participe à la création, au maintien et à la sauvegarde de plus de 170 000 emplois. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.FondsFTQ.com.
SOURCE : Fonds de solidarité FTQ

Information pour les journalistes seulement :
Patrick McQuilken
Conseiller principal aux relations de presse et aux communications
Fonds de solidarité FTQ
Téléphone : 514 850-4835
Cellulaire : 514 703-5587
Courriel : [email protected]
Le Fonds de solidarité FTQ sur le Web:
Site web: www.FondsFTQ.com
Facebook: www.facebook.com/FondsFTQ
Twitter: www.twitter.com/FondsFTQ
YouTube: www.youtube.com/FondsFTQ
Partager cet article