Augmentation du salaire minimum : à quand, un réel impact positif sur le budget des travailleuses et des travailleurs ?
MONTRÉAL, le 1er mai 2015 /CNW Telbec/ - En cette Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le Front de défense des non-syndiqué-es (FDNS) dénonce la faible augmentation du salaire minimum de 20 cents qui entre en vigueur et qui le fait passer de 10,35 $ à 10,55 $ l'heure. Pour une personne qui travaille 40 heures par semaine, cette hausse ne représente que 8 $ de plus par semaine et 416 $ par année.
Selon Mélanie Gauvin, porte-parole du FDNS : « Cette augmentation ne fait pas une vraie différence dans la poche des travailleuses et travailleurs. En tenant compte de l'inflation de 1,4 % au Québec en 2014, l'augmentation de 20 cents ne représente réellement que quelques sous de plus par heure. Des milliers de personnes au Québec dépendent de ce revenu de travail pour vivre décemment. Le gouvernement du Québec doit procéder à des augmentations du salaire minimum qui ont un réel impact sur le budget des travailleuses et des travailleurs et qui leur permettent de sortir de la pauvreté. En 2014, près de 11 % des personnes qui ont eu recours aux banques alimentaires au Québec avaient un revenu d'emploi. Nous croyons qu'au Québec il n'est pas normal d'être pauvre tout en travaillant à temps plein. Nous croyons que le salaire minimum doit, à tout le moins, permettre à une personne qui travaille 40 heures par semaine de sortir de la pauvreté ».
Pour le FDNS, une personne qui travaille 40 heures par semaine au salaire minimum devrait avoir un revenu de travail équivalent au seuil de faible revenu de Statistique Canada, avant impôts, pour une personne seule. En 2015, le taux général du salaire minimum au Québec aurait dû atteindre 11,70 $ l'heure. Toujours selon Mélanie Gauvin : « En se basant sur une semaine de 35 heures, plus représentative des heures habituellement travaillées au Québec par semaine, une personne devrait gagner 13,37 $ l'heure pour se sortir de la pauvreté ».
SOURCE Front de défense des non-syndiqué-es
Mélanie Gauvin, porte-parole nationale du FDNS, cell. : 514-795-0929, bur. : 514 270-7863; Marie-Josée Magny, porte-parole du FDNS de la Mauricie et du Centre du Québec, cell. : 819-668-6798; Manon Brunelle, porte-parole du FDNS pour l'Estrie, cell. : 819-993-1870
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