La COVID-19 vient teinter les résultats de l'enquête de cette année. En effet, 86 % des organisations participantes ont dû faire face à au moins une des situations suivantes : réduction de salaire, gel salarial, réduction ou retrait de la bonification versée, gel des embauches ou mises à pied.
- 86 % des organisations ont dû prendre au moins une des décisions suivantes : réduction de salaire, gel salarial, réduction ou retrait de la bonification versée, gel des embauches ou mises à pied.
- 52 % des organisations ont procédé à des mises à pied.
- 26 % de réduction moyenne des effectifs dans les organisations touchées.
Grâce à l'outil d'analyse développé par la firme1, il est possible de croiser et d'analyser les données selon plusieurs variables : province, région, type d'organisation, taille, chiffre d'affaires et secteur d'activité. Pour tenir compte du contexte exceptionnel de cette année, une septième variable a été ajoutée et permet de produire des analyses sous l'angle de l'impact de la crise sur les revenus des organisations.
Ce qui se dégage de l'enquête 2021
1. Des gels salariaux pour un employeur sur cinq
Le ralentissement économique à la fin du premier trimestre a provoqué une onde de choc sur les prévisions d'augmentations salariales. Le pourcentage d'organisations qui prévoient un gel des salaires en 2020 se situe à plus de 20 %, comparativement à un modeste 3 % l'an dernier.
Le scénario pessimiste présenté par Normandin Beaudry en avril 2020 s'est avéré exact : la moyenne nationale d'augmentations salariales s'établit à 1,9 %, et ce, en tenant compte des gels salariaux. Cependant, la pénurie de talent se fait toujours sentir et la moyenne des budgets des organisations qui ont accordé des augmentations en 2020 est très près de la prévision de l'an dernier, soit une moyenne nationale de 2,8 %.
2. 2020, une année difficile pour certains secteurs et riche en opportunités pour d'autres
Plusieurs secteurs - notamment celui du commerce de détail, de gros et de distribution, celui de l'information, de la culture et du divertissement, ainsi que celui de l'aide communautaire, des soins de santé et des fondations - ont été grandement affectés par la crise, ce qui a causé la diminution, voire la suspension des augmentations salariales pour certaines organisations. En tenant compte des gels salariaux, les budgets moyens pour plusieurs de ces secteurs d'activité sont inférieurs à 1,5 %.
Bien que la pandémie soit associée à une diminution des revenus pour bon nombre d'organisations, d'autres ont pu saisir cette occasion pour croître plus rapidement. Dans certains secteurs d'activité, aucun gel de salaires n'est enregistré pour 2020. D'ailleurs, les secteurs pharmaceutique et biotechnologique présentent une moyenne des budgets d'augmentations de 2,9 %, tout comme les éditeurs de logiciels.
Somme toute, les organisations ayant accordé des augmentations (excluant les gels) ont maintenu le cap des prévisions de l'an dernier, avec une moyenne d'augmentation de 2,8 %. Le Québec demeure la province la plus généreuse cette année avec des augmentations moyennes de 3 % pour 2020, tandis que celles de l'Ontario ont chuté sous les prévisions de l'an dernier pour s'établir à 2,7 %. Toutes les moyennes observées par province se situent dans un intervalle de 0,2 % par rapport aux prévisions effectuées l'année dernière. Plusieurs organisations avaient déjà enclenché ou terminé leur processus de révision salariale à la fin du premier trimestre, ce qui a influencé à la hausse les budgets observés.
3. Des prévisions optimistes malgré l'incertitude
Alors que seulement 5 % des organisations prévoient un gel des budgets d'augmentations salariales en 2021, plus de 40 % des organisations sont encore indécises. Pour celles qui n'envisagent pas de gel pour 2021, les prévisions restent optimistes, soit un écart de seulement - 0,1 % par rapport à ce qui était prévu l'an dernier (2,7 % comparativement à 2,8 %).
À propos de Normandin Beaudry
Fondée en 1992, Normandin Beaudry est un chef de file dans le secteur des services-conseils en actuariat et rémunération globale. De ses bureaux de Montréal, de Toronto et de Québec, près de 300 employés servent une clientèle pancanadienne dans huit champs d'expertise : retraite et épargne, administration des régimes de retraite, gestion d'actifs, assurance collective, rémunération, santé, performance et communication.
À propos de notre expertise en rémunération
Notre équipe de consultants en rémunération est la plus grande au Canada, comptant plus de 30 spécialistes aux profils variés. Notre approche s'appuie sur l'originalité et la simplicité des solutions, par des contributions stratégiques et des interventions au cœur de l'action. Pour plus de détails, consultez le https://www.normandin-beaudry.ca/champs-expertises/remuneration/.
1 https://www.normandin-beaudry.ca/augmentations-salariales-en-temps-de-crise-et-si-on-voyait-le-verre-a-moitie-plein/
SOURCE Normandin Beaudry
Relation avec les médias : Marie Anik Aussant, MBA, Associée, Marketing et Communications corporatives, [email protected], 514 285-1122, 267
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