AUGMENTATIONS ESTIMÉES À 3,8 % POUR 2023
MONTREAL, le 8 sept. 2022 /CNW/ - Normandin Beaudry, chef de file dans le secteur des services-conseils en actuariat et rémunération globale, vient de dévoiler les résultats de sa 12e enquête annuelle sur les augmentations salariales. Ce sont plus de 750 organisations, représentant près de 1,8 million d'employés au Canada, qui ont participé au cours de l'été à cette édition 2023 de l'enquête préparée par les spécialistes de Normandin Beaudry. Pour une deuxième année consécutive, les résultats révèlent que les organisations prévoient des budgets moyens d'augmentations salariales plus élevés que les tendances historiques, soit 3,8 % pour 2023, excluant les gels. Cette projection peut sembler modeste. Il est à noter que plus d'une organisation sur 10 prévoit un budget moyen d'augmentations salariales supérieur à 5 %, qui peut atteindre jusqu'à 20 %.
« Les résultats globaux de cette récente enquête ne sont pas surprenants compte tenu du contexte économique actuel et du marché de l'emploi ultra compétitif. », a déclaré Anna Potvin, associée et chef de la pratique de rémunération chez Normandin Beaudry. « Les employeurs continuent de s'adapter aux pressions du marché, comme en témoignent les résultats de notre enquête : les augmentations salariales moyennes accordées en 2022 au Canada ont grimpé à 3,8 %, dépassant alors les projections initiales de 3,4 % et 2,8 %, publiées respectivement en février 2022 et juillet 2021. »
Près de la moitié des organisations canadiennes ont accordé un budget supplémentaire de 1,9 % en moyenne en 2022, ce qui s'avère plus élevé que la projection initiale de 1,2 %. Pour 2023, les projections révèlent que le tiers des organisations prévoit accorder un budget supplémentaire de 1,4 % en moyenne. Les organisations proactives qui planifient un budget supplémentaire vont bénéficier d'une plus grande agilité au courant de l'année, entre autres pour fidéliser les employés dans des rôles essentiels, différencier la rémunération des employés à haut rendement, accélérer la progression des employés au bas de leur échelle salariale, etc.
Seulement 1 % des organisations ont effectué un gel salarial en 2022 ou prévoient le faire pour 2023 : un pourcentage particulièrement faible, qui s'explique par le contexte actuel, mais qui contraste avec les taux observés dans les dernières années. L'incertitude liée à la pandémie avait fait grimper le nombre d'organisations qui ont effectué des gels salariaux en 2021 à 8 %, alors qu'il se situait habituellement entre 3 et 5 % avant la pandémie.
La concurrence pour attirer et retenir les talents dans le domaine des TI était déjà bien présente avant la pandémie. Elle a été exacerbée au cours des deux dernières années avec la popularité grandissante du télétravail et l'accélération de la transformation numérique entamée par de nombreuses organisations. Les budgets d'augmentations salariales prévus en 2023 au Canada par les organisations du secteur des TI en témoignent, avec des moyennes entre 4,2 % et 5,8 %, excluant les gels.
Pour 2023, les petites organisations prévoient offrir des augmentations salariales plus élevées que les plus grandes organisations. Au Canada, les organisations de moins de 50 employés arrivent en tête avec un budget moyen prévu de 4,5 %, suivies par les organisations de 50 à 99 employés (4,1 %) et celles de 100 à 199 employés (4,0 %), excluant les gels.
Une fois de plus, les organisations sont amenées à être plus généreuses que les années précédentes. Malgré des budgets records observés, il importe de rester prudent face à une récession qui pourrait avoir lieu dans les prochains mois, en raison du contexte économique incertain (forte inflation combinée à un faible taux de chômage).
Une augmentation de la rémunération directe aidera les organisations à composer avec la guerre des talents. Mais pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre, il existe d'autres mesures qui n'impliquent pas nécessairement une augmentation des coûts fixes, comme c'est le cas avec les hausses de salaire. Selon les experts de Normandin Beaudry, il s'agit plutôt un mélange de composantes monétaires et non monétaires qui aidera vraiment les organisations à se différencier de leurs compétiteurs.
Vous trouverez l'outil interactif comprenant, entre autres, des ventilations par province, par secteur d'activité, par type d'organisation et par taille d'entreprise ici.
Fondée en 1992, Normandin Beaudry est un chef de file dans le secteur des services-conseils en actuariat et rémunération globale. De ses bureaux de Montréal, de Toronto et de Québec, près de 300 employés servent une clientèle pancanadienne dans huit champs d'expertise : retraite et épargne, administration des régimes de retraite, gestion d'actifs, assurance collective, rémunération, santé, performance et communication.
Notre équipe de consultants en rémunération est la plus grande au Canada, comptant près de 40 spécialistes aux profils variés. Notre approche s'appuie sur l'utilisation intelligente et innovante des données et de la technologie à des fins décisionnelles, sur l'originalité et la simplicité de nos solutions et sur des interventions au cœur de l'action. Pour plus de détails, consultez le https://www.normandin-beaudry.ca/champs-expertises/remuneration/.
SOURCE Normandin Beaudry
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