AURÉLIA : LE COLLÈGE RÉPOND
MONTRÉAL, le 2 sept. /CNW Telbec/ - Suite à un communiqué de presse du 28 avril 2010, dans lequel monsieur Lubrina tenait des propos diffamatoires envers le Collège international Marie de France, sa directrice Brigitte Peytier et son président du Conseil d'Administration Laurent Marchal, et suite au communiqué de presse de monsieur Lubrina du 1er septembre 2010, le collège répond.
La détresse d'une famille confrontée au handicap est tout à fait compréhensible mais elle ne peut pas justifier des propos calomnieux, des accusations infondées et un harcèlement à l'encontre d'un membre du collège international Marie de France. Le conseil d'administration, la direction et les personnels regrettent l'ampleur médiatique prise par cette affaire douloureuse et souhaitent apaiser la polémique en présentant une version plus équilibrée des faits. Quels sont-ils ?
- Depuis sa création, le collège international Marie de France scolarise près de 1800 élèves de la maternelle au collégial. Par tradition et par conviction, les équipes accueillent aussi les enfants en difficulté d'apprentissage depuis des années.
- Des aménagements particuliers sont mis en place individuellement pour répondre, dans la mesure des possibles, grâce à une procédure qui engage l'école mais aussi l'élève et sa famille. Les objectifs peuvent être la réussite scolaire, la socialisation, l'intégration…
- Le collège international Marie de France, malgré la quarantaine de projets d'accueil individualisés réalisée tous les ans, n'est cependant pas une école spécialisée.
- Il arrive parfois, malgré l'engagement fort des personnels dans cette politique d'intégration que nos compétences atteignent leurs limites. Il est alors de notre responsabilité d'éducateur de le reconnaître, d'en faire part à la famille afin que l'enfant puisse trouver une structure mieux adaptée à ses besoins. Notre souci constant est de permettre à l'enfant de trouver le meilleur épanouissement.
- Cela a été le cas pour Aurélia. Depuis plusieurs années, les équipes qui se sont succédé auprès d'elle ont alerté la famille sur leur incapacité à lui fournir les prestations dont elle a besoin et auxquelles elle a droit. Plusieurs écoles existent au Québec et sont souvent en pointe dans la prise en charge du handicap. Ainsi, comme nous l'avons expliqué à la famille, les commissions scolaires sont à même de satisfaire la demande.
- Animés par le seul intérêt d'Aurélia, nous avons plusieurs fois proposé à la famille de l'accompagner dans sa recherche d'un établissement pouvant répondre aux besoins de l'enfant. Nous avions convenu l'an dernier, en présence de témoins représentant les autorités consulaires, que 2009/2010 serait l'année transitoire qui permettrait à la famille de trouver cet établissement. Nous comprenons le désarroi des parents d'Aurélia devant une réalité difficile et sommes prêt à continuer à lui apporter notre aide dans sa recherche.
Renseignements:
Laure Mouchetan, directrice communication et vie culturelle, 514 737-1177 (poste 278), [email protected]
Partager cet article