Autonomie du CHU Sainte-Justine : Les médecins, dentistes et pharmaciens du CHU Sainte-Justine entreprennent une tournée
Note : Le CHU Sainte-Justine a vu les éléments cardinaux de sa gouvernance (son conseil d'administration et sa direction) fusionnés avec ceux du CHUM à peine 7 mois après l'adoption de la loi 10.
MONTRÉAL, le 11 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de son plan d'action pour rétablir le statut d'établissement non fusionné du CHU Sainte-Justine, comme le prévoit l'article 8 de la loi 10, le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) de l'institution entreprend une tournée de sensibilisation et de mobilisation auprès de différents groupes et intervenants intéressés par l'avenir du CHU Sainte-Justine.
La tournée vise à échanger avec, notamment, les usagers du CHU Sainte-Justine, les administrateurs, la Fondation du CHU Sainte-Justine et ses donateurs, les dirigeants, les enseignants et les chercheurs en santé de l'Université de Montréal, les collègues du CHUM, les élus locaux, ceux de l'Assemblée nationale et, plus globalement, tous les groupes qui se sentent concernés par ce dossier, dont les groupes d'usagers et les fondations axés sur les maladies infantiles. Des activités sont également planifiées au sein de l'établissement afin de rejoindre l'ensemble des professionnels et du personnel.
Dans le cadre de cette démarche, des représentants du CMDP rencontrent aujourd'hui, à Montréal, le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L'Assomption, M. François Legault, et le porte-parole de la formation politique en matière de santé et de services sociaux et député de Lévis, M. François Paradis. Des rencontres avec des élus de tous les partis représentés à l'Assemblée nationale sont aussi prévues.
Demande officielle
Le 28 août 2017, le CMDP a officiellement demandé au gouvernement du Québec de rétablir le statut d'établissement non fusionné du CHU Sainte-Justine. Cette demande a été formulée et motivée dans une lettre adressée au premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, et au ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Gaétan Barrette. Des extraits de la lettre ont été publiés ici et le texte intégral est disponible sur demande.
La demande est soutenue par un texte paru le 30 juin 2017 dans la section Débats de La Presse + (Une décision qui affaiblit la mission mère-enfant), contresigné durant l'été par 281 membres actifs du CMDP (soit 77 % des effectifs et 80 % des médecins). Vingt-quatre (24) membres associés ont également apposé leur signature, pour un total de 305 signatures.
« Le fait d'avoir des dirigeants et des administrateurs entièrement centrés sur notre mission constitue un facteur de réussite majeur pour une institution spécialisée comme Sainte-Justine. Le plein effet de l'article 8 de la loi 10, adoptée en février 2015, doit être rétabli pour maintenir à long terme des conditions favorables au développement de l'institution et des soins avancés qu'elle apporte aux enfants et aux mères du Québec », a commenté la présidente du CMDP CHU Sainte-Justine, Dre Valérie Lamarre.
Le CMDP rappelle que le CHU Sainte-Justine a vu, avec surprise, les éléments cardinaux de sa gouvernance (son conseil d'administration et sa direction) fusionnés avec ceux du CHUM à peine 7 mois après l'adoption de la loi 10, et ce, sans préavis, ni consultation des parties prenantes.
Le principe de la gouvernance autonome demeure appliqué pour trois autres institutions spécialisées et phares du réseau québécois de la santé, à savoir l'Institut de Cardiologie de Montréal, l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et l'Institut Philippe-Pinel.
SOURCE CMDP CHU Sainte-Justine
Dre Valérie Lamarre, Présidente, CMDP CHU Sainte-Justine, 514-345-4624, [email protected]
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