Avec Denis Coderre, Montréal n'a aucune chance d'atteindre sa cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal03 déc, 2015, 14:00 ET
Montréal, le 3 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Projet Montréal constate avec déception que la Ville de Montréal n'a aucune chance d'atteindre sa cible de réduction de 30% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 en raison des orientations de l'administration Coderre et de l'absence d'action significative. « Le défi de Montréal en matière de lutte aux changements climatiques est réel et le maire doit en prendre acte. Denis Coderre est allé prendre des photos à Paris, cette semaine, en marge de la COP21. Maintenant, il doit poser des gestes concrets, et surtout d'envergure, pour réduire les émissions de GES à Montréal », affirme Sylvain Ouellet, porte-parole de l'Opposition officielle en matière de développement durable.
Dans le Plan de réduction des émissions de GES de la collectivité montréalaise 2013-2020, la Ville de Montréal s'était engagée à réduire, d'ici 2020, de 30% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux enregistrés en 1990. Les émissions de GES ont diminué de seulement 6% en 20 ans. Pour atteindre cette cible, la Ville devrait réduire ses émissions de GES de plus de 20% au cours des cinq prochaines années, soit l'équivalent des émissions de l'ensemble du parc automobile montréalais.
Denis Coderre a lui-même affirmé qu'il considère que l'atteinte des cibles fixées n'est pas irréaliste. « Le maire Coderre dit miser sur le compostage des déchets et les projets d'électrification des transports pour atteindre l'objectif, mais du même souffle, il se positionne en faveur de projets d'expansion du réseau routier, comme celui de l'autoroute 19, et de la délocalisation des entreprises du centre-ville vers le Quinze40, qui sont d'importants émetteurs de GES. Il faut aussi se rappeler que le maire Coderre a retardé de deux ans la construction des usines de biométhanisation pour des raisons purement politiques. Ce ne sont donc pas les trois autobus électriques que recevra la STM ou l'électrification de la voiture de fonction du maire qui changeront la donne. Montréal ratera lamentablement sa cible de réduction de GES », ajoute Sylvain Ouellet.
« Nous pouvons poser des gestes significatifs à court terme pour réduire nos émission de GES, comme investir massivement dans le réseau cyclable, investir dans la Société de transport de Montréal, autoriser les véhicules en libre-service, permettre les plateformes de covoiturage commercial, améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments commerciaux et industriels, et valoriser les boues d'épuration, qui demeure notre plus grand émetteur corporatif de GES. Pourtant, l'administration Coderre a refusé chacune de ces propositions », conclut Sylvain Ouellet.
Les principales sources d'émissions de GES sur le territoire de Montréal, selon le Plan de réduction des émissions de GES de la collectivité montréalaise, sont le transport routier (33%), les commerces et les institutions (24%) et les industries (24%).
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marie-Eve Gagnon, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-0247 / 514 516-3120, [email protected]
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