Avec Louise Harel, les services s'éloignent des citoyens
MONTRÉAL, le 25 oct. /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal et chef d'Union Montréal, M. Gérald Tremblay s'est élevé une fois de plus aujourd'hui contre la volonté de Louise Harel d'éloigner les services des citoyens.
"Ce qui nous inquiète, c'est que Louise Harel et Vision Montréal promettent aux Montréalais de retirer aux élus locaux la gestion de plusieurs services présentement livrés par les arrondissements et d'en transférer la gestion à l'hôtel de ville", a déclaré monsieur Tremblay. Parmi ces services, notons : l'entretien et le déneigement des rues, la propreté des espaces publics et la collecte des ordures.
Union Montréal tient à réitérer que les principales conséquences de cet engagement seraient notamment :
- un transfert de budgets et d'employés des arrondissements vers l'hôtel de ville; - une période de turbulence au cours de laquelle l'administration se consacrerait à revoir les structures et les modes de fonctionnement de la ville, donc marquée par des pertes de temps et de productivité.
Selon M. Tremblay, l'engagement de Vision Montréal, c'est moins de services, moins d'efficacité, moins de proximité, plus de structures, plus de coûts et plus de dépenses.
Monsieur Tremblay a aussi réitéré la position des candidats d'Équipe Tremblay-Union Montréal en matière de services municipaux : "Nous sommes convaincus que les personnes les plus compétentes pour répondre aux besoins locaux des citoyens de chaque arrondissement sont ceux qui connaissent ces arrondissements, ceux qui y vivent, qui y travaillent quotidiennement".
350 M$ de moins dans les arrondissements
Rappelons qu'Union Montréal estime que l'engagement de Louise Harel se traduirait par un déplacement de plus de 2 000 employés et d'un transfert de quelques 350 M$ (en moyenne 18 M$ par arrondissement) à l'hôtel de ville.
En plus de se traduire en réduction de budgets et d'effectifs, la réorganisation souhaitée par Louise Harel ferait perdre un temps précieux qui pourrait servir à traiter de réels enjeux pour notre ville.
"Qui à Montréal a besoin d'un autre débat de structures? Personne ! Pour nous, Montréal n'a pas les moyens de perdre temps et argent en débats de structures. Nous voulons consacrer nos énergies à "rendre services" plutôt qu'à discuter de la façon dont ces services seront rendus dans trois ou quatre ans.", a conclu monsieur Tremblay.
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Renseignements: Geneviève Hinse, Union Montréal, Bureau: (514) 906-1340, poste 121, Cellulaire: (514) 618-4309
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