Avis aux médias - « Le Canada a les moyens de faire mieux », selon une représentante du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies English
Nouvelles fournies par
Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes07 déc, 2012, 09:00 ET
OTTAWA, le 7 déc. 2012 /CNW/ - La vice-présidente du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies termine aujourd'hui une visite de quatre jours au Canada au cours de laquelle elle s'est rendue en Ontario, au Nouveau-Brunswick et au Québec. Le Conseil canadien des organismes de défense des droits des enfants et des jeunes (CCDEJ) avait invité Marta Maurás à venir au Canada pour observer comment le pays met en œuvre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant (la Convention).
Dans le cadre d'un examen périodique portant sur la mise en œuvre de la Convention par le Canada, l'ONU s'est dite préoccupée par l'absence d'amélioration concernant le taux de pauvreté des enfants canadiens, par la persistance de certains problèmes de santé au Canada, comme l'embonpoint et la maladie mentale chez les enfants, ainsi que par le caractère inadéquat des mécanismes de surveillance qui permettent de faire un suivi du bien-être des enfants. L'examen a également révélé une coordination insuffisante des services fournis aux enfants canadiens par les divers ordres de gouvernement ainsi qu'un manque de précision dans la comptabilisation des dépenses gouvernementales affectées aux enfants.
Selon l'UNICEF, le Canada se classe au 24e rang sur 35 pays industrialisés, un enfant sur sept, et un enfant autochtone sur quatre, y vivant dans la pauvreté.
« Il s'agit d'une nette détérioration par rapport à il y a dix ans. Des problèmes comme la piètre qualité des services d'aide sociale à l'enfance, surtout dans le cas des enfants placés hors de leur foyer, la violence familiale, l'intimidation et la maladie mentale touchent les enfants, particulièrement les enfants autochtones ou afro-canadiens, les enfants d'immigrants ou ceux atteints d'un quelconque handicap », a déclaré Mme Maurás. « Le Canada a les moyens de faire mieux. Voilà le défi présenté par le comité de l'ONU dans ses observations et recommandations finales. »
« Beaucoup d'enfants et de jeunes Canadiens ont pu parler directement à Mme Maurás pendant sa visite », a souligné l'intervenant en faveur des enfants et des jeunes de l'Ontario, Irwin Elman. « Nous devons en faire plus pour nos enfants, et la Convention est un outil que nous pouvons utiliser pour nous attaquer à des problèmes systémiques et apporter des améliorations afin de mieux servir les enfants et les jeunes qui nous sont confiés. »
Pour en savoir plus sur cette visite et les observations qui ont été formulées, les porte-parole suivants seront disponibles aujourd'hui pour répondre aux questions des médias, que ce soit en personne ou au téléphone :
Qui : |
Disponibilité de Marta Maurás : De 14 h à 15 h (HE) Disponibilité de Mary Ellen Turpel-Lafond : De 15 h à 16 h (HE) Disponibilité d'Irwin Elman : De 11 h à 15 h (HE) Des porte-parole des jeunes sont disponibles toute la journée. |
Où : | Château Laurier, 1, rue Rideau, Ottawa, salle Champlain |
SOURCE : Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour parler à Mme Maurás ou à Mme Turpel-Lafond :
Jeff Rud, Office of the Representative for Children and Youth, Colombie-Britannique
Tél. : 250-216-4725 ou [email protected]
Pour parler à Irwin Elman ou à un porte-parole des jeunes :
Fiona Taylor, 416-420-7728 ou [email protected]
Partager cet article