Avis aux médias - Flamme olympique - On respecte la ligne de piquetage au
Musée des civilisations

OTTAWA , le 12 déc. /CNW Telbec/ - Le relais de la flamme olympique de 2010 n'a accusé aucun retard même si on a modifié son parcours pour éviter de traverser la ligne de piquetage au Musée des civilisations et pour plutôt passer juste devant les grévistes.

"Elle est passée dans la rue juste devant nous. C'était très encourageant de voir que les idéaux olympiques ont été respectés. Nous sommes très reconnaissants à l'organisation du relais de la flamme olympique d'avoir respecté notre ligne de piquetage", a fait savoir Eric Pallotta , un chef de piquets et un membre de l'Alliance de la Fonction publique du Canada .

Après avoir discuté avec les grévistes hier matin, les organisateurs du relais ont modifié leurs plans qui prévoyaient une cérémonie de passation du flambeau sur le terrain du musée. Lorsque les organisateurs du relais ont communiqué avec M. Pallotta pour informer les grévistes des projets de passation du flambeau, M. Pallotta leur a expliqué que le relais serait retardé si on traversait la ligne de piquetage. Les organisateurs ont alors décidé de changer le lieu de la passation du flambeau.

"Nous croyons que les Olympiques traduisent les idéaux de franc jeu et d'intégrité morale, et nous avons tenu pour acquis qu'ils ne traverseraient pas la ligne de piquetage, a déclaré Eric Pallotta . Nous sommes très heureux que ces idéaux ont été respectés."

À la demande des médiateurs fédéraux, l'AFPC et la direction du musée ont repris leurs négociations hier après-midi. Les travailleurs et travailleuses au Musée des civilisations et au Musée de la guerre sont en grève depuis le 21 septembre. Plusieurs tentatives de recourir à la médiation pour conclure une entente ont entraîné des retards qui ont parfois duré des semaines. Par ailleurs, 96 % des grévistes ont rejeté la dernière offre de l'employeur.

Les négociations sont présentement sous embargo médiatique, mais une mise à jour sera faite dès que cela sera possible.

Renseignements: Denis Boivin, Communications de l'AFPC, [phone] (cellulaire)