Avis aux médias - Le président des TCA exhorte le gouvernement fédéral de cesser à réduire les heures de service dans les centres de communication de la Garde côtière English
TORONTO, le 25 janv. 2012 /CNW/ - Le président des TCA, Ken Lewenza, demande au gouvernement fédéral et à la Garde côtière d'empêcher un projet insensé visant à réduire les heures de service du personnel des Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) qui procurent des services essentiels de sécurité et d'intervention en cas de détresse dans les eaux côtières canadiennes.
La proposition de la Garde côtière canadienne est de réduire les heures de service dans 11 des 22 stations actives situées à Vancouver, à Victoria, à Tofino, à Comox et à Prince Rupert, en Colombie-Britannique; à Sarnia, en Ontario; à Québec et aux Escoumins, au Québec; à Saint John, au Nouveau-Brunswick; à Halifax, en Nouvelle-Écosse; et à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador.
Selon M. Lewenza, il s'agit d'une mesure de réduction des coûts irréfléchie qui met des vies en danger.
« Cette situation donne un aperçu de l'aveuglement dont fait preuve le gouvernement Harper lorsqu'il est question de mesures d'austérité », a déclaré M. Lewenza. « Les propres politiques de M. Harper en matière de sécurité et d'énergie obligent la Garde côtière à exercer une surveillance accrue sur nos eaux, et pourtant le gouvernement souhaite réduire les services dans ce secteur. Cela n'a aucun sens ».
Les agents des Services de communication et de trafic maritimes sont souvent les premières personnes-ressources pour les marins, les pêcheurs, les plaisanciers, les kayakistes et toute autre personne en détresse sur les eaux côtières. Les SCTM gèrent également la circulation maritime, de la détection des navires étrangers non immatriculés à la prévention des dommages environnementaux pouvant être causés par la collision d'un pétrolier et le déversement de sa cargaison. Les centres des SCTM prennent en charge plus de 7 000 cas de recherche et de sauvetage maritimes par année.
La mise en œuvre complète du projet de réduction des coûts de la Garde côtière doit commencer le 1er février, bien qu'un programme partiel ait été lancé en début d'année. Déjà, en raison de l'« exercice d'essai » d'une durée d'un mois, un centre de SCTM touché par la réduction des heures de service a manqué l'appel d'urgence d'un navire en détresse. Heureusement, la position du navire a permis à un centre de SCTM voisin de répondre à l'appel.
Le président de la section locale 2182 des TCA, Martin Grégoire, qui représente plus de 350 agents des SCTM, a déclaré être déçu des propos tenus récemment par Keith Ashfield, ministre fédéral des Pêches et des Océans (publiés dans le Comox Valley Echo), à l'effet que cette mesure est un effort visant à « affecter les ressources appropriées à l'endroit et au moment où elles sont le plus utiles ».
« Laisser entendre que la Garde côtière peut déterminer de façon adéquate les heures de service bien avant qu'une crise ne se produise est tout simplement absurde », a déclaré M. Grégoire. « Notre objectif premier est de nous assurer que nous sommes prêts à faire face à toute situation, quelle que soit son ampleur et en tout temps. »
Martin Grégoire, Président de la section locale 2182 des TCA, 418-564-2047 (anglais ou français); ou Angelo DiCaro, Communications des TCA, 416-606-6311
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