Avis aux médias - Opposition à la privatisation de la collecte des ordures
ménagères à Québec - 100 000 dépliants seront remis à la population
QUÉBEC, le 14 févr. /CNW Telbec/ - À compter de lundi matin 15 février, les cols bleus de la ville de Québec poursuivent leur campagne publique pour informer la population des conséquences de la privatisation, à cent pour cent, de la collecte des ordures ménagères.
Pour lancer la seconde phase de leur campagne, des cols bleus descendent dans la rue pour distribuer leurs dépliants de main à main. Puis, tout au long de la semaine, pas moins de 100 000 dépliants seront distribués dans les résidences et commerces sur le territoire de l'ancienne ville de Québec, principalement par la poste. Au terme de cette distribution, on estime que 250 000 personnes auront pris connaissance du dépliant contre la privatisation. Cette opération survient après la diffusion, depuis trois semaines, d'une publicité sur les ondes de plusieurs radios de Québec.
DATE : lundi 15 février 2010 LIEU : Côte-D'Abraham, (en haut coin Dufferin) Québec HEURE : 6 h 45 à 8 h 15
Le litige
Le 8 février, l'arbitre Denis Provençal a entendu les représentations du syndicat des cols bleus (SCFP 1638) et de l'administration municipale sur ce litige. Il a lui-même indiqué que sa décision serait rendue avant le 1er avril.
Rappelons brièvement les faits. Présentement, la collecte des ordures ménagères est partagée entre les cols bleus et l'entreprise privée. Sur l'ancien territoire de la ville de Québec (d'avant les fusions), la collecte des ordures (et du carton commercial) relève uniquement des employés municipaux. Ailleurs, la collecte est assurée par l'entreprise privée. À compter du 1er avril, la Ville entend se départir de son service, de ses équipements, camions, etc.
Pour les cols bleus (SCFP 1638), l'enjeu de la privatisation est d'intérêt public car ils estiment que, sans son propre service, la Ville ne sera plus en mesure d'estimer à sa juste valeur les soumissions privées, d'en évaluer et contrôler les coûts. En conclusion, le passage de ce service au privé, s'il devait survenir, en fera inévitablement grimper le prix, et cela aux frais des contribuables.
Autres infos sur ce dossier :
http://www.scfp.qc.ca/modules/nouvelles/nouvelle.php?id=1674&langue=fr
et
http://www.scfp.qc.ca/modules/nouvelles/nouvelle.php?id=1687&langue=fr
Renseignements: Robert Bellerose, Information SCFP, cell 514 247-9266: Source: Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
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