Avis aux médias - Des représentantes des femmes des Premières Nations exigent la fin de la discrimination basée sur le sexe dans la Loi sur les Indiens English
OTTAWA, le 8 avril 2019 /CNW/ -
Quand: Conférence de presse le mardi 9 avril 2019, à 12h30
Où: Salle de conférence de presse 135-B, Édifice de l'Ouest du Parlement, Ottawa.
Quoi: Les représentantes des femmes des Premières Nations se réuniront à Ottawa le 9 avril pour demander la fin de la discrimination sexiste dans la Loi sur les Indiens avant les élections. La discrimination fondée sur le genre peut être supprimée par décret, car le projet de loi S-3 contient déjà des dispositions qui auront pour effet de supprimer l'essentiel de la discrimination fondée sur le genre. Ces dispositions ne sont pas encore entrée en vigueur, mais peuvent être mises en œuvre par une simple décision du Cabinet, qui se réunit chaque mardi. Rappelons que la discrimination fondée sur le sexe dans la Loi sur les Indiens persiste depuis 143 ans.
Qui: Sharon McIvor est une autochtone Thompson et membre de la bande de Lower Nicola. Avocate, elle a contesté la discrimination fondée sur le genre devant les tribunaux canadiens et a déposé une plainte auprès du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies, lequel a conclu le 11 janvier 2019 que la discrimination fondée sur le genre dans la Loi sur les Indiens contrevient aux obligations internationales du Canada en matière de droits humains de garantir le droit à l'égalité des femmes des Premières Nations et de leur permettre de jouir de leur culture de façon égale. Francyne Joe est fière membre de la nation Nlaka'pamux en Colombie-Britannique. Elle est présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada. Dawn Lavell Harvard est membre de la Première Nation Wikwemikong. Elle est présidente de l'Ontario Native Women's Association. Viviane Michel est une femme innue originaire de Maliotenam. Elle est la présidente de Femmes autochtones du Québec. Jeannette Corbiere Lavell accompagnée de Yvonne Bedard a lancé le premier recours judiciaire contre la discrimination fondée sur le genre dans la Loi sur les Indiens en 1973. Elle a toujours défendu les droits des femmes des Premières Nations. Pamela Palmater, citoyenne mi'kmaw et membre de la Première Nation d'Eel River Bar dans le nord du Nouveau-Brunswick, est avocate et présidente du conseil d'administration de la gouvernance autochtone à l'Université Ryerson. La sénatrice Lillian Dyck est membre de la Première Nation Gordon en Saskatchewan. Elle est présidente du Comité sénatorial des peuples autochtones et travaille activement pour la défense du droit à l'égalité des femmes des Premières Nations.
SOURCE Association des femmes autochtones du Canada
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