Avis de convocation - Produire, nourrir, ici et maintenant : Congrès général 2019 de l'UPA du mardi 3 au jeudi 5 décembre à Québec
LONGUEUIL, QC, le 29 nov. 2019 /CNW Telbec/ - Les médias sont invités au Congrès général 2019 de l'Union des producteurs agricoles (UPA) qui se tiendra du mardi 3 au jeudi 5 décembre, au Centre des congrès de Québec. Les quelque 800 participants profiteront de cet exercice d'orientation pour échanger sur plusieurs enjeux de l'heure dans le secteur agricole.
Les agriculteurs et les agricultrices du Québec attendent depuis 2005 des changements importants à la fiscalité foncière agricole. La réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) proposée par le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. André Lamontagne, et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Pierre Dufour, répond à plusieurs des attentes exprimées ces dernières années. Le mode d'indexation du plafond d'imposition envisagé et les conditions d'application d'un taux distinct pour le secteur agricole doivent toutefois faire l'objet de discussions.
L'agroenvironnement a occupé une place prépondérante dans la dernière année. Or, depuis 25 ans, l'agriculture du Québec a fait des pas de géant à cet égard. La réglementation québécoise est déjà l'une des plus exigeantes au monde et la solution, pour aller plus loin, est du côté de la recherche, de l'accompagnement professionnel et du temps, tout en considérant l'environnement économique dans lequel l'agriculture du Québec évolue. Pour l'Union, le défi environnemental dans lequel l'agriculture québécoise est engagée doit être un grand projet de société, mobilisateur, au centre duquel seront placés les producteurs agricoles.
La zone agricole cultivable au Québec ne représente que 2 % du territoire québécois. Elle est une richesse inestimable, limitée, non renouvelable et essentielle à notre sécurité alimentaire. Malheureusement, la pression exercée sur le territoire agricole demeure très forte. Au cours des dix dernières années, près de 10 000 hectares ont été sacrifiés à des projets de tout genre : routes et autoroutes, projets résidentiels et commerciaux, infrastructures municipales, installations d'Hydro-Québec, Réseau express métropolitain (REM), gare de Mirabel, futur Hôpital de Vaudreuil-Soulanges, etc.
L'exemple le plus récent se trouve en Montérégie. Rappelons que le gouvernement du Québec a récemment décidé de contourner la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) et de permettre, à la demande d'Hydro-Québec, l'installation de serveurs informatiques de la multinationale Google en zone agricole à Beauharnois (décret 953-2019). L'UPA s'inquiète d'une telle façon de faire. Serait-on en train de politiser l'accès aux terres agricoles en bâillonnant la Commission? Il s'agit d'une tangente dangereuse qui n'augure rien de bon pour l'avenir du territoire agricole. Le gouvernement doit être transparent, faire marche arrière, laisser la CPTAQ faire son travail d'analyse et donner suite à la volonté d'une multitude d'organisations, d'experts et de municipalités qui souhaitent que l'aménagement du territoire et l'urbanisme soient considérés comme une priorité.
Du côté fédéral, les programmes de gestion des risques d'entreprise sont censés permettre aux entreprises agricoles de gérer les risques climatiques (aléas météorologiques imprévisibles), phytosanitaires (maladies des cultures ou animales) et commerciaux (instabilité des marchés) qui mettent en péril leur rentabilité. À l'heure actuelle, tant les budgets alloués que les paramètres des programmes ne permettent pas de couvrir adéquatement ces risques. Rappelons que le revenu agricole net total a fléchi de 56 % entre 2017 et 2018, ce qui représente la diminution en pourcentage la plus prononcée depuis 2014. Rien ne permet de croire que la situation se sera résorbée en 2019, bien au contraire.
Le gouvernement canadien doit aussi être conséquent. Ce dernier participe activement à la mondialisation du commerce agricole en multipliant les ententes commerciales. Il doit du même coup appuyer les productions affectées par les conflits (comme les secteurs céréalier et porcin), protéger farouchement ses secteurs sensibles (gestion de l'offre) et exiger le respect des normes nationales pour les produits importés, à l'instar de ses partenaires commerciaux.
Quoi : |
Congrès général 2019 de l'UPA |
Quand : |
Du mardi 3 au jeudi 5 décembre |
Qui : |
Conférence « Bien se nourrir en 2020 » |
Allocution Marcel Groleau |
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Allocution Marie-Claude Bibeau |
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Conférence « Regard sur l'agriculture française d'aujourd'hui et de demain » |
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Allocution André Lamontagne |
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Où : |
Centre des congrès de Québec 1000, boulevard René-Lévesque Est, Québec |
La programmation détaillée est disponible ici : https://congres.upa.qc.ca/programmation/.
Les allocutions de Messieurs Groleau, Lamontagne et de Madame Bibeau seront diffusées en direct sur YouTube, Facebook et http://congres.upa.qc.ca/.
Les communiqués, nouvelles, photos et vidéos du Congrès seront disponibles ici : http://congres.upa.qc.ca/nouvelles-et-medias/.
Accréditation obligatoire à la salle 201C (secrétariat). La salle 204A est réservée à l'usage des médias. Rencontres de presse (le cas échéant) : salle 203.
Toute demande d'entrevue doit être formulée à Gabriela Quiroz, coordonnatrice relations publiques, médiatiques et gouvernementales (514 220-2047, [email protected]).
Sauf exception (ex. : mêlées de presse), les entrevues vidéos ou audios ne sont pas permises dans le salon des exposants (salle 200C), la salle plénière (salle 200AB), les corridors à proximité de la salle plénière et la zone foyer.
SOURCE Union des producteurs agricoles
Patrice Juneau, Conseiller principal, contenu stratégique et relations médias, 450 679-0540, poste 8591, 514 702-8591, [email protected]
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