QUÉBEC, le 3 avril 2017 /CNW Telbec/ - Depuis trop longtemps, les ingénieurs du gouvernement du Québec sont témoins de l'effritement constant de l'expertise dans la gestion de nos infrastructures et dans la protection de notre environnement. Aujourd'hui, devant l'indifférence alarmante du gouvernement face à sa vulnérabilité en matière d'ingénierie, le nouveau président de l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) transmet un avis de grève couvrant les journées du 18 au 21 avril. Cet avis de grève coïncide avec le lancement de la tournée « Pour en finir avec la vulnérabilité du gouvernement du Québec en ingénierie ».
La problématique de la vulnérabilité du gouvernement se matérialise tous les jours par le poids écrasant de l'expertise des firmes de génie-conseil dans la gestion des travaux, par une incapacité à recruter les ingénieurs expérimentés dont le gouvernement a besoin et par de graves faiblesses en matière d'ingénierie au sein des ministères. Avec la volonté de proposer des solutions, l'APIGQ rend public aujourd'hui un document de réflexion qui trace un portrait de la situation et qui suggère trois idées afin de rapidement renforcer l'expertise du gouvernement en matière d'ingénierie. Dans les prochaines semaines, le président de l'Association effectuera une tournée auprès des intervenants pour faire la promotion d'un gouvernement dont l'expertise est à la hauteur des attentes des Québécois.
« Nous souhaitons rallier les acteurs du milieu et les Québécois à l'importance d'assurer un contrepoids gouvernemental devant le secteur privé lorsqu'il est question de gestion et de surveillance de nos travaux d'infrastructure », a déclaré Marc-André Martin, président de l'APIGQ.
Le document de réflexion
L'APIGQ propose notamment :
- D'établir une obligation d'équivalence de l'expertise entre les chargés de projets du gouvernement et les chargés de projets du secteur privé ;
- Que les cadres du gouvernement qui doivent attribuer les mandats d'ingénierie puis entériner le résultat du travail qui s'ensuit soient eux-mêmes des ingénieurs ;
- Que les conditions salariales permettent au gouvernement d'engager et de maintenir à l'emploi les experts dont il a besoin.
« Nous avons choisi de contribuer de façon constructive au débat public et nous sommes convaincus que les propositions mises de l'avant pourront résorber le grave problème de l'ingénierie au gouvernement », a soutenu M. Martin, président de l'APIGQ.
À propos de l'APIGQ
Fondée en 1986, l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) est un syndicat indépendant qui représente l'ensemble des 1400 ingénieurs œuvrant au sein du gouvernement du Québec.
Pour prendre connaissance du document de réflexion, veuillez consulter la section mémoire sur le web de l'APIGQ :
https://apigq.qc.ca/
SOURCE Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ)
ou pour une entrevue, veuillez communiquer avec : Zoé Lajoie, 514-449-8723, [email protected]
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