Avis de la Régie de l'énergie sur les prix de l'essence: peu de réponses,
estime CAA-Québec

QUÉBEC, le 28 janv. /CNW Telbec/ - Si l'Avis sur les écarts de prix de vente et des marges de commercialisation de l'essence entre Montréal et Québec a le mérite de dresser un portrait réaliste des principaux joueurs et facteurs qui composent les marchés de l'essence de Montréal et Québec, celui-ci offre peu de réponses, notamment sur les conséquences de l'inclusion de 3 cents le litre décrétée par la Régie de l'énergie dans la région de Québec en 2001 ainsi que sur les variations des prix de l'essence qui ne suivent pas toujours les indicateurs pétroliers.

Inclusion de 2001 - Rendu public la semaine dernière, l'Avis de la Régie apporte peu d'éclairage nouveau sur la situation. Pour obtenir un portrait plus détaillé, CAA-Québec estime qu'il aurait fallu par exemple s'attarder davantage aux conséquences pour les consommateurs de la région de Québec de l'inclusion décrétée en 2001. "Si on reconnaît dans cet avis que le portrait de la situation a changé précisément en 2001, on doit se demander pourquoi et surtout se questionner si cette décision a été bénéfique pour les consommateurs. Or, nous ne retrouvons pas ce genre d'analyse", souligne Mme Sophie Gagnon , directrice principale des relations publiques et gouvernementales chez CAA-Québec.

Une comparaison difficile entre Québec et Montréal - "C'est un fait connu que le rapport du volume de vente entre Montréal et Québec est trois fois plus élevé pour la métropole; nous aurions donc souhaité en apprendre davantage sur la santé d'un marché en particulier. Considérant le nombre de détaillants, le volume de vente ainsi que les joueurs en présence, comment se comporte le marché de Québec? Voilà ce que nous attendions de cet avis. Cet exercice aurait probablement permis d'établir des comparaisons avec d'autres régions où la marge au détail est inférieure toute proportion gardée, comme en Estrie ou en Mauricie", précise Mme Gagnon.

Des hauts et des bas inexplicables et inexpliqués - Pour CAA-Québec, le constat est pourtant évident : les prix à la pompe ne suivent pas toujours le mouvement des indicateurs pétroliers dans plusieurs régions. Les consommateurs assistent donc à des hausses considérables et à un retard dans les baisses auxquelles ils seraient en droit de s'attendre. Cette question - de premier plan pour CAA-Québec - demeure problématique puisqu'elle implique que les automobilistes déboursent davantage. Or, l'Avis n'offre pas d'éclairage à cet égard.

En transmettant ses commentaires sur cet avis à la ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Mme Nathalie Normandeau , CAA-Québec a rappelé sa volonté de travailler de concert avec les autorités afin d'approfondir ces questions soulevées. "Il faudrait également documenter la situation dans un marché donné, par exemple Québec, et l'analyser afin de déterminer une marge au détail raisonnable. L'exercice pourrait ensuite être répété avec d'autres régions. C'est ce genre de projet-pilote dont nous avons besoin", conclut Mme Gagnon.

CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à un million de membres des services et privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des services financiers.

Rappelons que CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à un million de membres des services et privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des services financiers.

À surveiller, la diffusion du Bilan 2009 du prix de l'essence par CAA-Québec dès 11 h le 28 janvier 2010.

Renseignements: Montréal: Brigitte Roussy, Relationniste, [phone], poste 3210, [email protected]; Québec: Philippe St-Pierre, Conseiller en communication, [phone], poste 2418, [email protected]