Avis de recherche: carrière monogame - une nouvelle étude de Towers Watson
affirme que les employés recherchent une relation à long terme avec leurs
employeurs
Les employés canadiens repensent leurs priorités et s'engagent davantage à long terme envers leur employeur, en échange d'une sécurité et d'un avancement professionnel réels
MONTRÉAL, le 16 mars /CNW Telbec/ - La "grande récession" peut bien être terminée, mais son effet sur la main-d'œuvre au Canada pourrait, littéralement, durer toute une vie, selon les résultats d'une nouvelle étude de la société mondiale de services professionnels Towers Watson. L'étude mondiale sur la main-d'œuvre, sondage bisannuel sur l'attitude des employés et les tendances en milieu de travail, confirme que la récession a modifié la perception des employés quant à leur travail. Comparativement aux études mondiales antérieures, les résultats pour 2010 indiquent que les Canadiens ne se sentent plus comme des "agents libres", mais qu'ils sont maintenant plutôt prêts à s'engager en vue d'épouser une longue carrière auprès d'un ou deux employeurs.
Les employés recherchent des occasions d'avancement professionnel et la sécurité d'emploi
Il est surprenant de constater que huit employés sur 10 souhaitent maintenant s'engager à long terme avec leur employeur. Un peu moins de la moitié d'entre eux (43 %) indiquent qu'ils souhaitent travailler pour une seule entreprise pendant toute leur carrière; tandis que 34 % souhaitent travailler au plus pour deux ou trois entreprises. Les employeurs apprécieront sans doute cette tendance vers la loyauté au travail lorsque la reprise économique se fera bien sentir, mais ils devraient noter que cette préférence ne sera pas à sens unique. En échange, ils s'attendent plutôt à un investissement réciproque de la part de leurs employeurs, plus particulièrement sous forme de possibilités d'apprentissage et de perfectionnement.
"En raison de la récession, bon nombre d'employés ont dû revoir leurs priorités et mettre l'importance sur un engagement à plus long terme envers leur employeur en échange d'une sécurité d'emploi et d'un véritable avancement professionnel," a déclaré Michel Tougas, directeur-conseil de Towers Watson à Montréal. "Les résultats du sondage nous indiquent que les employés recherchent vraiment des occasions d'avancement professionnel et d'apprentissage selon un cheminement de carrière clair".
L'étude démontre que les employés perçoivent les occasions d'avancement professionnel comme la meilleure raison de continuer à travailler pour leur employeur et le deuxième facteur suscitant leur engagement, derrière un leadership inspirant. De plus, les répondants au sondage ont mentionné que le potentiel de croissance au sein d'une entreprise est la quatrième meilleure raison pour se joindre à une organisation, après le salaire, les vacances et les prestations de soins de santé.
Fidélisation des meilleurs talents : les employeurs doivent être à l'écoute des préoccupations des employés
La récession a aidé les employés à s'orienter sur ce qu'ils veulent de leurs employeurs et ce qu'ils ont besoin d'obtenir d'eux, 60 % d'entre eux demandant plus de mentorat et 59 % demandant plus de clarté dans la définition de leur cheminement de carrière. Malheureusement, il semble que les entreprises n'entendent pas ou ne misent pas sur les points d'intérêt ou les besoins des employés. Voici ce que l'étude a permis de découvrir :
- seulement 39 % des employés croient que leurs dirigeants sont déterminés à faire progresser les employés et le talent essentiel à la réussite de l'entreprise; - quarante-neuf pour cent des répondants ont mentionné qu'il n'y avait aucune possibilité d'avancement professionnel dans leur rôle actuel et 39 % croient qu'ils devront quitter l'entreprise pour obtenir un travail à un plus haut niveau; - plus de la moitié des employés canadiens, soit 55%, ont déclaré être souvent frustrés dans leur rôle actuel.
Richard Bougie, directeur, Développement des affaires, Montréal, qui possède une vaste expérience en gestion des ressources humaines, a mentionné que "ces données devraient être un signal d'alarme pour les employeurs qui cherchent à obtenir ce que leur main-d'œuvre peut leur offrir de mieux. Les employés ont la volonté de s'engager et d'investir personnellement leurs habiletés et leurs connaissances, mais il incombe à leurs employeurs de leur fournir les outils nécessaires et la formation dont ils ont besoin pour être confiants et pour réussir."
Vieillir ensemble : la sécurité de la retraite à l'avant-plan
L'attitude des répondants par rapport à la retraite vient ajouter un nouvel élément à l'entente d'emploi. L'étude révèle que les avantages de retraite concurrentiels constituent maintenant l'un des cinq éléments les plus attrayants pour le recrutement. De plus, les employés jugent que la possibilité d'un meilleur régime de retraite ailleurs est le deuxième facteur le plus important dans leur décision de quitter une entreprise, après une meilleure rémunération.
La grande majorité des répondants, soit 83 %, conviennent qu'il leur incombe de planifier leur avenir financier; cependant, plus de la moitié des répondants, soit 57 %, croient qu'ils n'ont pas les outils nécessaires pour gérer leurs besoins de revenu de retraite.
Comme le mentionne M Bougie: "les employés savent qu'ils sont les principaux responsables de leur sécurité financière à la retraite, mais ils ne croient pas avoir les connaissances, la formation et les outils nécessaires pour prendre des décisions judicieuses. Il est certain que l'effet récent du marché boursier sur les REER et les épargnes personnelles justifie leurs préoccupations."
Il est clair que les Canadiens souhaitent obtenir plus de soutien de leurs employeurs pour la planification de leur retraite. Soixante-cinq pour cent d'entre eux demandent de recevoir plus régulièrement des communications à propos des programmes de rémunération globale et d'avantages sociaux et 62 % d'entre eux demandent plus de simplicité dans la conception et la gestion de ces programmes.
"Notre recherche indique que les employés aimeraient créer un partenariat avec leurs employeurs pour que chacun dispose des connaissances, des habiletés et de la confiance nécessaire pour gérer efficacement sa carrière et son avenir financier," a déclaré M. Tougas. "Il faut maintenant se demander si les employeurs sont prêts à accepter cette proposition."
À propos de l'étude
Ces résultats font partie de l'Étude mondiale sur la main-d'œuvre 2010 de Towers Watson, un sondage mené auprès de plus de 20 000 employés dans 22 marchés partout dans le monde dans le but de connaître les opinions des employés sur la nature changeante du monde du travail. Grâce à sa portée mondiale, l'Étude mondiale sur la main-d'œuvre constitue l'analyse la plus complète à ce jour des opinions des employés après la récession. Au Canada, les employés ont été questionnés en ligne par Harris Interactive au nom de Towers Watson entre novembre et décembre 2009. La marge d'erreur pour les résultats canadiens est de 2,98 %. La recherche est fondée sur des études mondiales sur la main-d'œuvre antérieures pour fournir aux entreprises des renseignements pertinents sur le comportement, les opinions et l'engagement des employés.
À propos de Towers Watson
Towers Watson (NYSE, NASDAQ : TW) est une société mondiale de services professionnels de tout premier plan qui aide les organisations à améliorer leurs résultats grâce à une gestion efficace des ressources humaines, des risques et des finances. La société offre des solutions dans le cadre des avantages sociaux, de la gestion des talents, de la rémunération globale et de la gestion des risques et des capitaux. Towers Watson compte 14 000 associés partout dans le monde et maintient un site Web à l'adresse towerswatson.com/canada-french
Renseignements: Frédéric Tremblay, (514) 844-6665, poste 231, [email protected]; Marco Wingender, (514) 844-6665, poste 240, [email protected]
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